| | Quand les cloches sonnent ~ [PV Joshua Kendal] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Quand les cloches sonnent ~ [PV Joshua Kendal] Mer 25 Mai - 17:31 | |
| Cela fait au moins combien de temps que je suis ici ? Une demie-heure, une heure ? Jusqu'à maintenant, je passe tout mon temps sur les toits ou ici : dans cette église à la fois sombre et rayonnante. Pas un bruit, le silence le plus mortel. Je suis mi-assise, mi-allongée en face de cette petite fenêtre ronde, carrelée de plusieurs couleurs, juste au-dessus, comme si je me cache dans un trou. Je ne vois pas l'extérieur, mais j'ai uniquement droit à l'intérieur. Personne. Moi non plus, je ne dis rien, je ne soupire même pas. Ma maîtresse va encore me gronder... Quel mal y'a-t-il à vouloir se promener un peu partout, juste pour se sentir un peu plus libre ? On ne peut pas, avec un démon. J'ai beau être un ange, l'être qui selon tous est l'être le plus pur et le plus distinct, j'agis comme une petite fille. Ou plutôt, au yeux de tous, je me comporte comme une petite fille.
Si les gens viennent à comprendre qu'un démon dans Londres est servi pas un ange... l'existence des démons ne doit même pas être révélée. Je suis sûre que beaucoup d'humains sont "au courant" de l'authenticité des anges, mais des démons, j'en doute fort. Comment ais-je fait pour en arriver là ? En même temps, ce n'est pas le pire des choix. Je devais le faire, si je ne voulais pas mourir. Ne trouvez-vous pas cela ironique, un ange qui a peur de la mort ? Sauf que c'est ainsi : les démons et les Shinigamis ont une vie éternelle, pas les anges. Bien sûr, nous ne "grandissons" pas comme les humains. Je ne compte pas, je n'y pense jamais mais je crois bien avoir plus d'une centaine d'années, peut-être pas si loin de 200 aussi... Toujours est-il que ma fin était proche si je n'avais pas contracté avec un démon.
Penser de nouveau à cette dure soirée me donne la chair de poule. Je suis née sous cette forme de jeune fille, je resterais sous cette forme de jeune fille. Depuis, je n'ai jamais chercher à en savoir plus sur elle. Je sais juste son nom, et ce que sont devenus ses parents. Je ne sais pas si l'on peut dire "grâce à moi" ou "à cause de moi" qu'elle soit devenue un démon. Si quelqu'un vient à lui demander comment ou pourquoi elle est passée d'être humain à être démoniaque, elle répondrait sans aucun doute de la même façon : Une âme qui mérite de descendre aux Enfers à sa mort et qui pourtant revient n'est pas un être pur. Je l'entends encore d'ici... Cette phrase pourtant si banale est devenue comme une métaphore pour nous, ou peut-être une sorte de devise. Notre devise. Oui car, j'ai beau être un ange, je me demande...
Je me demande si je suis toujours digne de l'être ?
Un ange est pur. Un démon est impur. L'ange fait le bien. Le démon fait le mal. Nous sommes le contraire l'une de l'autre et pourtant, je sers un démon. J'avoue que depuis, je pense beaucoup. Je n'en ai pas l'air, et je ne lui parle jamais. Mais en fait, je pense beaucoup. Je pense à elle, la manière dont elle se comporte, elle travaille, elle regarde, parle, écoute... Tout. Je pense aussi à la façon dont elle se comporte avec moi. Sûrement pas amicale, mais mieux que la mort. Enfin, ça reste à voir. Les démons sont éternels, pas les anges. Sauf si, comme moi, l'un passe un contrat avec l'autre afin que les deux restent en vie. C'est une étrange longévité qui m'attend...
Mes pensées sont soudainement interrompues : quelqu'un vient d'entrer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les cloches sonnent ~ [PV Joshua Kendal] Mer 25 Mai - 23:52 | |
| Ca devait être une journée comme les autres, enfin c’est ce que je croyais en me réveillant ce matin. C’est le cœur en fête que j’allais a la boulangerie aider Mado a vendre des petits pains au marché, je déambulais entre les allées tournant autour des clients en criant « ils sont bon et chaud les petits pains de Mado, venez et manger vous allez vous régalez ». Ce n’est même pas pour l’argent que je l’aidais, quand je n’avais absolument rien elle m’a aider a m’en sortir, elle m’a nourrit et même encore maintenant c’est grâce a elle que midi et soir j’ai un petit pain à table. Le jour de la vente du pain j’essaye toujours de me faire beau, d’être bien habillé pour pouvoir attiré les gens et c’est vrai que j’arrive a lui en vendre tout plein, je tourne toujours a 10 cageots minimum. Je m’arrête un court instant dans une ruelle pour compter ma fortune et les quelques pains trop abîmer pour être vendu, je sers les pièces dans ma petite main fière de moi, quand soudainement une personne immense ce mis devant moi et me cacha la lumière, me forçant a lever la tête.- Bonjour Josh, tu es bien lourdement vêtu aujourd’huiJe ne suis pas dans mes heures de travailAvalant difficilement ma salive, je me recule doucement lèvre tremblante jusqu’à ce que j’heurte une haie signe que j’étais arrivé au bout de la rue. - Dans une tenue aussi moche c’est gratuit c’est ça. C’est bon laissez moi ce n’est pas drôle. J’allais partir, mais on m’attrape l’épaule en me plaquant brutalement contre la haie me faisant lâcher mes pièces et rouler les petits pains par terre. - Tu partiras que quand je te le dirais pour le moment jouons. Il m’attrape et me soulève d’une facilité déconcertante et me jette violemment au sol, ils sont 2 et dans cette ruelle c’est 2 de trop. L’un me tien tandis que l’autre baisse son pantalon, je me débat en hurlant le plus fort possibleNON ARRETE !! AIDEZ MOI. Il me retire mon pantalon ainsi que mon caleçon qu’il me met dans la bouche pour camoufler mes cris, mon haut est arraché et me débattre ne sert strictement à rien. - Spoiler:
Ses mains arpentent mon corps et l’une d’entre elle monte lentement en se posant sur ma poitrine en faisant rouler mon téton entre tes doigts, ses dents mordillèrent délicatement une parcelle de la peau de mon cou et un faible soupire franchit mes lèvres. - Tu vois, tu commences à apprécier Pas d’autre choix que de le laissé faire, ses lèvres remontent jusqu’au lobe de mon oreille qu’il titille avec sa langue et ses lèvres et la c’est un gémissement plus qu’étouffé qui franchit mes lèvres et aussi une autre surprise… Je pris une teinte écarlate en sentant mon sexe se durcir, c’était l’incompréhension - Je vais arriver Je ferme fortement les yeux en serrant les poings. Pense : C’est une véritable brut, il me suce le cou et sans prendre la peine de me dilater il me dit qu’il arrive ? Il va me déchirer un muscle. Il écarte d’une façon brutal mes jambes en les soulevant, je sens la pointe de son gland glisser près de mon antre jusqu’à ce qui s’arrête pile à l’entrée, je me crispe encore plus perforant de mes ongles les paumes de mes mains, toujours en mordant dans le morceau de tissu dans ma bouche et après quelques secondes de suspense il me pénètre d’un seul coup de rein sans aucune grâce. J’hurle de douleur en pleurant, il va finir par me déboîter la hanche à être aussi violent et sauvage. Mon dos est cambré, ma tête tirée en arrière posée sur le sol, je tremble de tout mon corps, de tout mon être. Mes yeux se ferment et les larmes roulent sur mes joues sans aucune retenue, je vais finir par défaillir et m’évanouir. - Pris de force c’est encore meilleur. Je lui aurais bien dit d’allé se faire foutre, mais j’ai la bouche pleine et du coup je le laisse prendre son pied tout seul en regardant meurtrit son « ami » qui regarde, mais ne m’aida pas. Contre toute attente tu sors de mon corps, un mince filet de salive s’écoule de ma commissure tellement que je salive sur le tissu. On me retourne d’un coup, dans une position à 4 patte et tu me pénètres a nouveau sauvagement, ma tête par en arrière un nouveau hurlement franchissant mes lèvres, tu recommences tes vas et viens, je baisse la tête yeux clos et dents serrés. - N’est ce pas la meilleur que tu as eu l’occasion de te manger ? Quelle vulgarité...Tu me pince les hanches comme pour t’agripper au rythme de tes va et viens en moi, je suis sur que tu m’as fait saigné… J’essaye de me retenir, mais à la longue je finis par m’habituer à ton intrusion et à chaque coup de rein je te sens effleurer ma prostate. - Humm… On arrive a un stade ou je ne peux m’empêche de gémir, je ne peux pas faire comme si ça ne me faisait rien et après je ne sais combien de temps à me faire souiller tu commences a me soulever plus sèchement. Tes coups de reins ralentisse je n’en mords que plus fort dans le tissu et dans un cris rauque tu finis par te libérer en moi chose que je fis également très peu de temps après. Il me quitte une seconde fois, à ce moment mes nerfs lâche et mes mains se décrispent. Les nerfs lâches, souffle coupé, yeux écarquillés, je me laisse tombé sur le sol comme paralysé. Combien de temps suis-je resté immobile ? Visiblement pas assez pour oublier ce qui c’est passé. Quand j’ouvre les yeux, ils sont encore la à rigoler de moi et fière de ce qu’ils avaient fait, je reçois en plein visage des haillons c’est toujours mieux que de ne rien avoir. Je les enfile pour cacher mon corps de leur vu, debout, ils rigolent encore plus. - Y’à pas à dire la tenue de fille c’est ce qui te correspond le mieux. Je ne peux m’empêcher de pleurer et partir en « courrant » les bousculant au passage malgré que j’aie mal aux fesses. J4ai du mal a arrêté de boiter, je me sens si sale, il faut que j’aille me nettoyer, me purifier et c’est la que le bruit d’une horloge retentit. Je n’ai jamais été me confesser, ni même plonger mon doigt dans de l’eau bénites, un enfant des rues n’a rien a faire la dedans et quémander après dieux avec les saloperies que je fais, même repentit cela de servirait a rien parce que c’est en enfer que je finirais. Je pousse les porte de l’église le souffle toujours haletant, je sers fort entre mes bras les vêtements bien trop grand pour moi afin qu’il ne tombe pas. Silencieux et tremblant je marche jusqu’aux escaliers, impossible de les monter je m’écroule devant n’ayant plus aucune force. Pardonnez moi mon père… Parce que j’ai péché. Je me recroqueville dans la position du fœtus en éclatant complètement en sanglot n’arrivant plus a caché la tristesse et la douleur qui envenime mon coeur |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les cloches sonnent ~ [PV Joshua Kendal] Jeu 26 Mai - 22:21 | |
| [HS : Wow, tu écris du lemon ? super xD]
Je me penche légèrement en avant pour distinguer la personne qui vient d'entrer : un jeune garçon aux traits pourtant assez féminins est affalé sur le sol, sanglotant et tremblant. Je dois avouer que cette entrée me laisse perplexe : je l'entends d'ici murmurer son pardon au Dieu. Dieu, pfff... C'est plutôt à ma maîtresse de soupirer. Si je lui en touche un mot, je ne peux même pas prévoir sa réaction. J'hésite un instant à descendre. Non pas parce que je ressens le besoin de lui venir en aide, mais plutôt pour satisfaire ma curiosité. Je n'en ai pas l'air, mais à vrai dire, tellement je suis prise par ce démon que parfois, les humains m'intriguent. Au point de vouloir m'échapper un moment pour en savoir plus sans trop me faire remarquer. Chose presque impossible à faire. Je suis incapable d'imiter les humains. Je me sens trop éloignée d'eux pour ça.
Mais voir ce garçon recroquevillé sur lui-même dans cet état... C'est plus fort que moi. Je me redresse et saute d'un grand bond à quelques mètres de lui. Je ne crois pas qu'il m'ait entendu. Je m'approche donc d'un pas. Puis un autre. Encore un. J'ai peur de sa réaction lorsqu'il relèvera la tête. Je remarque que les vêtements sur lesquels il s'accroche sont à peine enfilés. Quelque chose lui est arrivé au point que ce soit lui qui veuille demander son pardon à Dieu. Finalement, je ne suis qu'à quelques centimètres de lui, debout. Je finis par m'abaisser légèrement, prenant de l'appui sur mes genoux.
- C'est en demandant pardon que tu penses être à nouveau pur ?
Et par "pur", j'ose espèrer qu'il comprend "désouillé". J'ai beau être un ange, je sais quel est ce crime que l'on appelle "viol". Bien sûr, mes paroles ne sont guères réconfortantes. N'importe qui se serai jeté sur lui pour l'aider ou le rassurer. Mais pas moi. C'est la première fois que je me montre devant un humain depuis ces quelques mois. Sa réaction, je ne peux pas la deviner. Tout ce que je sais, c'est qu'il est rare qu'un humain se retrouve face à un ange. Ou alors, il peut trés bien agir différement : comme ne pas relever la tête par exemple.
Ne le voyant pas tellement bouger, je me redresse et fixe l'entrée. A travers cette grande porte, on peut entendre les bruits extérieurs. Je me demande si ses ravisseurs sont encore dans les parages. Il a dû fuir et trouver refuge ici. J'entends un curieux bruit derrière moi. Lorsque je suis certaine de le reconnaître, je me retourne brusquement : de l'autre côté de la petite fenêtre devant laquelle je me trouvais avant, un corbeau tape du bête le carreau. Cet oiseau sinistre me fit immédiatement pensé à ma maîtresse qui les apprécie tant. Alors que le cas fut rare, je fronce les sourçils qui semble avoir pour effet de le faire fuir. A ce moment, j'ai compris : en regardant de nouveau ce garçon, j'ai compris que si ce démon est au courant de mes "fugues" devenues plus régulières, tous ceux que je rencontre sont en danger.
Je m'accroupis afin d'effleurer de ma manche trop longue les cheveux de ce garçon. Je ne suis pas d'une habitude timide, juste d'une habitude aussi sinistre qu'un corbeau. J'ignore tout de lui, bien évidemment, mais mon interrogation des humains semble ne pas avoir de limite... et des goûts assez étranges. Je le fixe donc toujours en retirant ma manche, et mûrmure à peine ces quelques mots :
- Tu es... ? |
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