Aloïs Trancy | Strong & bad outside but hurt inside.

Qui croirait qu’avec un visage aussi angélique, ton caractère est le pire de tous ? Et pourtant… Si tout devait être aussi simple, ça ne serait vraiment pas drôle n’est-ce pas ? Alors ton caractère est compliqué. Tu caches beaucoup de choses. Tu te mens à toi-même, mais pour de bonnes raisons. Très bonnes raisons.

Aloïs au premier abord.

Face au monde tu es un diablotin, un sale gamin de 14 ans qui aime beaucoup se montrer arrogant. Tu n’as pas ta langue dans ta poche, tu dis clairement les choses, aussi blessantes qu’elles pourraient être. Tu es un garçon avec un fort complexe de supériorité et une bonne quantité d’égocentrisme. Et malgré tout, tu fais preuves de bonnes manières et de politesse. C’est ce qui frappe le plus d’ailleurs. Tes bonnes manières. Parce que cela contraste assez avec ton caractère peu sympathique. Tu ris de tout, et surtout du malheur des autres. Tu affiches toujours ce sourire sardonique et n’es jamais à court d’idées diaboliques pour faire tourner une soirée en un véritable cauchemar.

Aloïs et son entourage.

Avec ton entourage tu es aussi diabolique. Tu as très peu d’amis. Tu as beaucoup trop souffert dans ton passé pour vouloir t’attacher encore à des gens. Ceux que tu apprécies vraiment n’ont pas intérêt à te trahir ou même songer à t’abandonner. Tu es possessif. Extrêmement possessif. Et pour un noble, tu n’es pas du tout tendre avec tes propres domestiques. Mais pourquoi l’être ? Tu te dis que si tu venais encore à être tendre, à faire preuve d’attachement pour eux, tu risques de nouveau de souffrir. Et malgré tout, te voilà lié à ce majordome, Claude. Pour toi, Claude c’est toute ta vie. Tu ne te vois pas faire un pas dehors sans lui. C’est un repère, un soutien essentiel. Tu souffrirais beaucoup trop qu’il décide de t’abandonner d’un coup. Tu en mourrais s’il venait à faire une chose pareille. Tu as pris le risque de t’attacher à lui. A part Claude, les autres n’ont pas vraiment droit à ta sympathie, ni même à ta compassion. Tu n’hésiterais même pas un seul instant à frapper tes domestiques s’ils venaient à t’offenser. Mais tu es jaloux. Jaloux de voir que d’autre de ton rang parvienne à rire honnêtement, à s’attacher facilement à n’importe qui, à avoir une vie sociale normale. Cela te rend encore plus détestable aux yeux des autres.

Aloïs et ses ennemis

Tes ennemis devraient te redouter. Tu leur ferais subir une vengeance féroce. Rien qu’avec l’aide de ton cher majordome. Et celui que tu déteste le plus sur cette terre c’est Sebastian Michaelis. Il t’a pris une partie de ta vie. Tu en gardes un goût si amer que tu as vu naître en toi une haine féroce pour ce majordome démoniaque. Son maître ? Tu as envie de t’en servir comme pantin pour faire souffrir Sebastian. Oui, tu es comme ça. Tes ennemis devraient rester sur leur garde car envers eux, tes desseins sont machiavéliques et simplement fondés sur la torture physique ou mentale. Tu cherches à leur faire vivre une douleur si forte qu’ils ne l’oublieront jamais dans l’au-delà.

Ce que cache Aloïs au plus profond de lui.

Mais au fond de toi tu le sais. Tout ça ne pourrait qu’être une simple façade. Tu joues les forts, mais combien de nuit as-tu passé à pleurer ou bien enroulé dans les draps avec Claude ou Hannah ? Tu es un être brisé au plus profond de lui-même. Tu es un enfant en manque d’affection, possessif parce que tu ne ressens de la chaleur que dans les bras de ton majordome. Et encore. Même avec lui, tu as du mal à montrer tes véritables émotions et sentiments. Tu es comme ça. Tu as l’impression que personne d’autre que ton majordome ne pourra te comprendre. Tu ne fais confiance en personne. Et même si Claude connaît ton histoire, tu ne le laisses pas lire en toi si facilement. Tes douleurs, tu les conserves dans ta poitrine, mais jamais tu n’as voulu les enlever. Tu as laissé un mal pourrir ainsi, et maintenant tu n’es simplement plus du tout en mesure de l’effacer.

Excentrique, introverti, machiavélique, brisé en toi-même. Voilà ce que tu es.