Vicomte Druitt

Ah c’est ouvert ! Enfin ! Ah ? Tien, c’est William qui modère cette partie du forum… Dommage moi qui comptait aller charmer les demoiselles. Mais je m’égare, j’ai l’honneur d’inaugurer cette section, et j’en suis ravi.

Je voudrais donc vous faire part de mon souci, j’aimerais avoir un autre compte sur le forum, et incarner le Vicomte Druitt. Mais voilà, j’ai peur de ne pas avoir correctement cerné le bonhomme, je poste donc ici, un rp où j’ai pris sa place, et je voudrais votre avis et vos conseils pour améliorer ce rôle.

Merci d’avance !


« Êtes-vous déjà aller à Druitt ?
- Non et vous-même ?
- Ma fois, je n’ose pas, depuis que des rumeurs circulent sur le penchant satanique du vicomte, je préfère m’en éloigner. »

Aleister Chamber, vicomte de Druitt, entra dans la pièce comme un ange entre dans une maison. Ses habits d’un blanc immaculé rayonnaient de milles feux, son sourire charmeur s’adressait à toutes les dames, et ses cheveux blonds envoûtaient par leur mouvement de danseuses étoiles. Il salua la foule, il était étendu par de nombreux bourgeois, les gens aimaient sa présence, ils aimaient sa prestance et sa bonne humeur. C’était un passionné ! Passionné d’art, d’opéra, de théâtre, mais étrangement ses goûts étaient assez éloignés de celui des autres. Mais il défendait toujours ses opinions avec une telle ardeur, qu’il finissait par avoir le monde entier à ses pieds. Heureusement qu’il n’était que Vicomte. Une classe assez basse au niveau de la noblesse, certes, mais qu’importe sa fraîcheur et sa spontanéité.

Certes, il y avait eu ce petit incident… Il avait été mêlé à cette histoire de Jack l’éventreur. Mais ce n’était qu’une petite tâche sur le tableau, il n’en restait pas moins un admirable charmeur et avait réussi à détourner cette mésaventure pour le rendre d’autant plus populaire. On l’invitait à toutes les grandes soirées mondaine, on voulait apprendre à le connaître, savoir ce qu’il c’était vraiment passé. Il n’avait pas de gêne à parler de la revente des jeune fille, et se présentait en homme de justice, affirmant qu’il avait souhaité démasquer les terribles personnes qui participaient à ce genre d’échanges illégaux. On l’applaudissait, on le félicitait, bref on le pardonnait. Seuls quelques-uns restaient méfiants, car eux avaient plus d’information sur Aleister. On le disait sorcier, satanique, voire possédé. Vérité ou mensonge, en tout cas le vicomte prenait un malin plaisir à laisser planer le doute, il aimait ce côté mystérieux que cela lui donnait. Du bout des doigts, il attrapa un verre de champagne qui passait par là, il ne but pas, il détestait l’alcool, cela lui rappelait des mauvais souvenirs, il l’avait juste pris pour se donner du style. C’était quelque chose d’important que d’avoir une certaine classe lorsque l’on était aussi important que lui. Puis il sentit un bras lui attraper délicatement le sien, il se retourna et se retourna face à une charmante jeune femme. Aussitôt il déclencha son sourire ravageur.

« Bien le bonsoir madame, que me vaut l’honneur ? »

« J’ai à vous parler, je suis envoyée par vous savez qui, pouvons-nous trouver un endroit plus calme ? »

Un voile sombre fusa sur le visage du lord, mais il se reprit rapidement et levant son verre il s’exclama d’une voix enjouée.

« Mes amis, je suis si heureux d’être parmi vous ce soir ! Permettez-moi de vous proposer un petit jeu de ma concoction. Dans quelques minutes, toutes les lumières vont s’éteindre, et lorsqu’elles se rallumeront un objet aura disparu de la salle. Le premier qui le trouve aura la chance de gagner un voyage pour Paris ! »

À peine eut-il prononcer ces mots que la grande salle fut plongée dans le noir total, il s’empressa de pousser la dame vers une pièce voisine dont il referma la porte une fois à l’intérieur. Le petit jeu lancé occuperait les convives pendant un bon moment, personne ne se rendrait compte de son absence. Indiquant poliment à la jeune femme de prendre place dans le canapé, il se laissa quant à lui, tomber dans un fauteuil de velours. D’un geste gracieux, il débarrassa son beau visage des cheveux qui le dérangeaient, puis, posant son regard d’ange sur la jeune femme, il lui demanda d’une voix plus sèche que d’habitude :

« Alors, que vous a-t-il exactement dit sur le tueur ? »


Comme vous le constatez, j’ai donné à mon Vicomte un côté sombre qui apparaît vaguement dans l’anime, je ne sais pas si cela convint, mais je pense qu’il n’est pas si innocent que ça.

J’attends vos avis !!!

kyaaaaaaaaaaah!
Je suis fan de tes textes! (et tu le sais très bien, c'est surement pour ça que tu m'as demandé de te commenter, ça te fait de la pub)
fufu, quand on lit tes textes, on a l'impression d'être dans la salle, ou dans l'endroit cité, c'est ça qui fait tout le charme.
Enfin, c'est peut-être moi qui ai trop d'immagination ^^

Aah... Si j'avais autant de talent...

(y'aura une suite? ^^)

*ajuste ses lunettes et s'apprête à rendre son verdict*

Bon en fait non je ne suis pas si machiavélique que cela!

Tout d'abord : Bien le bonsoir à vous mon cher Arsène! Et bienvenue dans cette section!

J'ai donc lu votre texte et j'apprécie le fait que vous voulez jouer ce cher Vicomte (un personnage que j'ai toujours apprécié dans l'anime).

Alors commençons!

Tout d'abord, votre style d'écriture est plutôt fluide. On prend du plaisir à lire et on ressent bien le personnage : ses pensées, sa manière de se comporter. Par contre, quelque chose me chiffonne, ce sont les fautes d'orthographe. Alors certes, j'en fais aussi, mais quand je lis "il attrapa un vers de champagne", je dois avouer que mon côté tyrannique ressort. Je pense qu'une bonne relecture permet de corriger cela.

Ensuite toujours niveau écriture, les descriptions psychologiques sont très bonnes, mais à mon goût, il manque des descriptions des lieux. Pas forcément un détail précis de la pièce (on ne compte pas l'acheter après), mais quelques lignes pour indiquer le lieu qu'il fréquente, quel impact cela peut avoir sur lui (il s'agit d'un noble, il évolue donc dans un milieu aisé et est accoutumé aux richesses). Je pense que ce petit détail peut rajouter un plus au texte, il peut mettre dans l'ambiance et accentuer ce que ressent le Vicomte.

Parlons du Vicomte maintenant. Je trouve que c'est une très bonne idée de parler de son côté sombre et je ne peux qu'approuver. Il faut dévoiler un maximum les facettes de son personnage. Par contre, je trouve qu'il manque cette petite touche décalée au Vicomte. Il ne faut pas oublier que c'est quelqu'un d'excentrique et qui aime charmer. Sa première parole envers la demoiselle est « Bien le bonsoir madame, que me vaut l’honneur ? ». Si je reprends sa rencontre avec Ciel version fille, c'est un homme qui aime donner des surnoms, "mon petit rossignol" et autres charmants surnoms de ce genre. Il est sûr de ses charmes et aime se faire désirer, aussi quand je le vois céder facilement à la demoiselle (bon certes pour de très bonnes raisons), cela me gêne un peu. Pour moi le Vicomte est joueur, manipulateur. Il aime piéger les demoiselles pour les enlever et les revendre. Je le vois mal céder facilement. Je pense juste que vous devez accentuer un peu ce côté-là, que l'on connait si bien. On doit pouvoir retrouver Druitt, tout en découvrant quelques petits secrets bien cachés.

Voilà en espérant avoir été clair pour ce premier message. Votre texte est très bien, mais en le travaillant un petit peu plus, il sera parfait.

Au plaisir de lire la suite!

« Êtes-vous déjà aller à Druitt ?
- Non et vous-même ?
- Ma fois, je n'ose pas, depuis que des rumeurs circulent sur le penchant satanique du vicomte, je préfère m'en éloigner. »

Aleister Chamber, vicomte de Druitt, entra dans la pièce comme un ange entre dans une maison. Ses habits d'un blanc immaculé rayonnaient de milles feux, son sourire charmeur s'adressait à toutes les dames et ses cheveux blonds envoûtaient par leur mouvement de danseuses étoiles. Il salua la foule, il était attendu par de nombreux bourgeois, les gens aimaient sa présence, ils aimaient sa prestance et sa bonne humeur. C'était un passionné ! Passionné d'art, d'opéra, de théâtre, mais étrangement ses goûts étaient assez éloignés de celui des autres. Mais il défendait toujours ses opinions avec une telle ardeur, qu'il finissait par avoir le monde entier à ses pieds. Heureusement qu'il n'était que Vicomte. Une classe assez basse au niveau de la noblesse, certes, mais qu'importe, sa fraîcheur et sa spontanéité le rendaient indispensable.

Il y avait pourtant eu ce petit incident... Il avait été mêlé à cette histoire de Jack l'éventreur. Mais ce n'était qu'une petite tâche sur le tableau, il n'en restait pas moins un admirable charmeur et avait réussi à détourner cette mésaventure pour le rendre d'autant plus populaire. On l'invitait à toutes les grandes soirées mondaine, on voulait apprendre à le connaître, savoir ce qu'il s'était vraiment passé. Il n'avait pas de gêne à parler de la revente des jeunes filles et se présentait en homme de justice, affirmant qu'il avait souhaité démasquer les terribles personnes qui participaient à ce genre d'échanges illégaux. On l'applaudissait, on le félicitait, bref on le pardonnait. Seuls quelques-uns restaient méfiants, car eux avaient plus d'information sur Aleister. On le disait sorcier, satanique, voire possédé. Vérité ou mensonge, en tout cas le vicomte prenait un malin plaisir à laisser planer le doute, il aimait ce côté mystérieux que cela lui donnait.

Ce soir-là il s'était rendu au nord de Londres, chez le Marquis Mac Worster. C'était sa femme qui avait insisté pour que le vicomte soit invité, elle connaissait son caractère et pensait qu'il distrairait la foule par son côté décalé et extraverti. Lui avait accepté avec une grande joie, il aimait tant être entouré ! Lorsqu'il était entré dans la grande salle de réception du manoir des Mac Worster, il avait de suite marqué sa présence par de grands cris d'admiration devant les tableaux de maîtres qui habillaient les murs dorés de la demeure. Il avait poussé de grand « Oh » en observant les petits détails des jupons peints, puis de sensationnel « Ah » en faisant remarquer la douceur du visage des dames et enfin il avait feint l'évanouissement lorsque son regard s'était posé sur les finesses du décor. Les invités s'étaient regroupés autour de lui et écoutaient ses grands discours sur la passion des peintres dans leurs toiles. Il criait, s'extasiait, s'agitait et donnait à ses propos un côté magique et envoûtant. Il finit par se laisser aller dans une chaise victorienne et feignant la fatigue, il demanda qu'on le laisse un instant.

Puis du bout des doigts, il attrapa un verre de champagne qui passait par là, il ne but pas, il détestait l'alcool, cela lui rappelait de mauvais souvenirs, il l'avait juste pris pour se donner du style. C'était quelque chose d'important que d'avoir une certaine classe lorsque l'on était aussi important que lui. Puis il sentit un bras lui attraper délicatement le sien, il se retourna et se retourna face à une charmante jeune femme. Aussitôt, il déclencha son sourire ravageur.

« Madame, j'ai cru un instant que cette main posée sur mon bras était celle d'un ange, mais peut-être est-ce le cas ! Que me faut l'honneur de voir votre si joli visage de si près ? »

« J'ai à vous parler, je suis envoyée par vous savez qui, pouvons-nous trouver un endroit plus calme ? »

Un voile sombre fusa sur le visage du lord, mais il se reprit rapidement et levant son verre il s'exclama d'une voix enjouée.

« Mes amis, je suis si heureux d'être parmi vous ce soir ! Permettez-moi de vous proposer un petit jeu de ma concoction. Dans quelques minutes, toutes les lumières vont s'éteindre et lorsqu'elles se rallumeront un objet aura disparu de la salle. Le premier qui le trouve aura la chance de gagner un voyage pour Paris ! »


À peine eut-il prononcer ces mots que la grande salle fut plongée dans le noir total, il s'empressa de pousser la dame vers une pièce voisine dont il referma la porte une fois à l'intérieur. Le petit jeu lancé occuperait les convives pendant un bon moment, personne ne se rendrait compte de son absence. C'était un petit salon aux couleurs du ciel, il l'avait repéré lors de son arrivée et il comptait y inviter des dames, mais il ne pensait certainement pas s'y rendre si rapidement. Indiquant poliment à la jeune femme de prendre place dans le canapé, il se laissa quant à lui, tomber dans un fauteuil de velours. D'un geste gracieux, il débarrassa son beau visage des cheveux qui le dérangeaient, puis, posant son regard d'ange sur la jeune femme, il lui demanda d'une voix plus sèche que d'habitude :

« Alors, que vous a-t-il exactement dit sur le tueur ? »


La jeune femme dont les cheveux bruns, montés en chignon, s'échappaient par quelques endroits de la coupe qu'elle voulait stricte, lui retombaient en bouclettes sur un visage de craie surmonté de fines lunettes noires. Elle les remonta d'un geste vif, puis lissa sa robe bleue outre-mer.

« Il n'a rien voulu m'expliquer, je ne suis que sa servante après tout, mais il voulait que je vous remette cela. Rassurez vous je ne l'ai pas lu. »

Elle tendit une enveloppe noire cachetée par un sceau de sire rouge à Aleister. Celui-ci récupéra l'enveloppe le sourire aux lèvres et en profita pour caresser la main de la jeune femme. Il ne l'ouvrit pas, il savait ce qu'elle contenait, du moins il avait son idée sur la question. Il la rangea dans la poche intérieure de son veston, puis s'agenouillant devant la lady, il lui attrapa sa main gantée et s'exclama d'une voix passionnée :

« Ah ! Chère Madame, mon ange, mon hirondelle, maintenant que votre tâche est achevée pourquoi ne pas apprendre à nous connaître ? Vous êtes si ravissante dans votre habit et votre visage de poupée me rend tout pantois. Il faut que nous fassions connaissance ! Votre nom doit être aussi beau que vos yeux de sirène, je ne peux vous laisser partir si vite et votre maître devra patienter ! »


Aleister se releva et la tira dans ses bras, s'engageant dans quelques pas improvisés de danse, il continuait de complimenter la jeune femme sur son physique et sur sa classe, il lui proposait même de l'engager dans son manoir. Pauvre fou, il savait très bien qu'elle ne pouvait pas, elle était liée à son maître, en changer était impossible. La jeune demoiselle ne savait plus quoi faire, elle jeta des regards inquiets dans toutes la pièce. Elle ne voulait pas rester avec cet homme, elle connaissait son maître et pour que ces deux hommes correspondent ainsi il était certain que le vicomte était dangereux. Non, elle devait partir... Elle devait... Sa tête commença à tourner, les murs de la pièce coulaient devant ses yeux, ses jambes ne la soutenaient plus, elle voulut s'éloigner du vicomte, mais la force lui manquait et elle finit par s'évanouir dans les bras d'Aleister, qui, lui caressant le visage murmura :

« Bonne nuit, ma petite hirondelle. »


Voilà, le texte réarrangé et une petite suite qui conviendra je l’espère.
J’attends vos avis !!!

Bonjour cher Arsène.

Je viens de lire le texte modifié. C'est toujours aussi bien écrit et les modifications apportées s'insèrent à merveille dans le texte. On sent bien le côté décalé du Vicomte (côté que nous connaissons tous par l'anime) et ce côté sombre qu'il reste à exploiter dans la suite des rps. Pour ma part je ressens mieux le personnage maintenant, son petit air charmant, ses exagérations quand il parle d'art... Les descriptions des lieux ne sont pas trop lourdes et ajoutent un petit plus au texte. Juste encore deux, trois minis fautes (mais vraiment minimes), à corriger et le tour est joué!

Mais le tout est parfait! Je pense qu'on a là un Vicomte Druitt prêt à nous rejoindre sur le forum.

Si vous voulez poster d'autres textes, où vous entraînez dans la partie libre, il n'y a pas de soucis.

Au plaisir de croiser le vicomte en rp (c'est Sebastian qui sera content tient ^^).

*O* je suis fan !!!

déjà que je suis fan de ce perso.

Là je suis plus que 100% fan ! *O*

mais je m'égare. Vivement une suite ! ^w^