les rues le long de la Tamise [libre]

[hrp: voilà (enfin) mon arrivé à Londres ]

Aliénor c’était fait déposer dans la campagne entourant Londres, et avait d’une voix dure ordonnait au cochet de partir, lui affirmant qu’elle voulait finir la route seule. L’homme qui la conduisait jusqu’alors là regarda surpris. La jeune femme pensait-elle vraiment ce qu’elle disait ou avait-elle été seulement agacée par les questions indiscrètes du cochet ?

De plus ils venaient à peine de quitter la ville et étaient au bord de la Tamise, sous une pluie torrentielle, mais la jeune française ne se démonta point, lui affirmant qu’elle n’avait plus besoin de ces services, qu’elle n’irait point ce présentait au compte comme lui avait fortement recommandée la reine en personne.

Le cochet observa encore la jeune fille, qui semblait résolus à partir à pied. Elle était détrempée par les quelques minutes sous la pluie qu’elle venait de passer. Ses cheveux s’étaient emmêlé avec les bourrasques de vents et lui collaient à la nuque et au visage, de plus son maquillage noir, avait coulée et tâchait ses jours et son cou. Son voile de dentelle recueillait les gouttes d’eau, et sa robe en velours rouge mal caché sous une cape de coton s’était gorgée d’eau. Elle portait sa valise à la main, ses doigts, tout comme ces lèvres viraient doucement sur un bleu pâle, a cause du froid qui sévissait.

Elle lui lança, et un dernier regard, et un dernier ordre de partir. Ce qu’il fit, tout en sachant qu’il y avait beaucoup de chance qu’elle périsse de froid.

Une fois seule, Aliénor ouvrit sa valise et pris une seconde cape, qu’elle mis par dessus celle qu’elle portait déjà. Elle enfila un gant sur sa main droite, enfoui l’autre sous la cape, pris la valise et longea la Tamise, retournant vers Londres.

Sa décision de ne point aller chez le comte, elle y avait longuement réfléchit. Rendre visite à ce noble, lui apportait la certitude de rester enfermée chez son hôte, alors que le but premier du voyage était de rencontré le plus de monde possible. Bien qu’à cet instant elle avait la certitude que son apparence était à faire peur, même si d’ordinaire, le jeune française n’était pas point laide, quoique d’une beauté imparfaite.

Cela fessait quelque temps maintenant qu’elle marchait le long du fleuve qu’elle qualifia mentalement de nauséabond, et les premières maisons londoniennes l’entourèrent. Ce fut par choix que la jeune femme s’enfonçât dans les ruelles sombres et étroites, guettant toujours le clapotis calme de la pluie sur le fleuve. Dans les ruelles, les murs extrêmement proche lui renvoyé sa chaleur, et la pluie avait bien plus de mal à l’atteindre, cependant elle était plus à même de faire de très mauvaise rencontres.