Wouaf ! Je suis un oiseau !

D’allure générale, quand on voit cette silhouette si souvent nue, on peut dire que Candy est un jeune homme des plus mignons et innocents. Ou du moins, le destin lui a offert une bouille d’angelot. Des traits fins qui forment un bel ovale, des lèvres rosées qui ne savent choisir entre deux expressions, une assez neutre, parfois aussi froide que celle d’une poupée, parfois aussi tendre que celle d’un enfant, et ce sourire assez étrange qui rappellent les moues des animaux à babines. Si on continu l’exploration de son visage, que l’on remonte le long de ce petit nez, on s’engouffre sous cette crinière blanche qui tombe maladroitement sur son front et recouvre de nombreuses mèches ses yeux. De magnifiques prunelles aux couleurs vertes, bien qu’on peut facilement y voir de petites nuances turquoises. Des yeux qui, malheureusement, ne savent plus voir la lumière du jour puisque notre jeune ami est bel et bien aveugle. De naissance ? Nan, il semblerait que sa douce mère ai voulut épargner à son enfant les souffrances que peut apporter la vision du monde extérieur. Allez savoir pourquoi… A cause de cela, le regard de Candy est souvent perdu. Lorsqu’il ne cache pas ses yeux sous des bandeaux sombres, ses prunelles se dirigent souvent vers la source du son, ou de l’odeur qui semble le plus l’intéresser sur le moment. Si vous lui parlez et qu’il regarde en direction de la cuisine, vous pourrez donc faire de belles conclusions sur l’intérêt qu’il vous porte réellement, car si il y a bien quelque chose dont il n’a pas conscience, c’est bien ses yeux ou ce qu’ils pourraient avouer sur ses pensés. Il peut d’ailleurs avoir l’air extrêmement expressif, ne faisant absolument pas attention au « paraître », puisque pour comprendre ce concept, il lui faudrait pouvoir se voir et voir les autres. Son corps, assez frêle d’apparence est d’une taille moyenne, pour un poids insuffisant, il faut bien l’avouer. Il fait penser à un adolescent aux épaules de gamin et à la taille de jeune fille malgré ses attributs bien masculins que les visiteurs du noble qui l’emploi aimeraient parfois ne pas voir. Parce que oui, monsieur ne semble pas aimer les vêtements ! Un nudiste ? On peut dire ça comme ça.. Ou alors, il se sent plus libre dans la tenue d’Adam, je ne saurais vous dire. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est aucunement gêné par son corps, puisqu’il pourrait très bien se promener dans Londres entièrement à poil et qu’il pique des crises de gosse lorsqu’il lui faut porter un pantalon. Ainsi, avec un peu de chance, c’est vêtu d’une longue chemise blanche que vous pourrez l’apercevoir dans les cuisines ou alors… Ou alors, c’est dans cette extravagante tenue de cuir qu’il s’osera à apparaître devant vous. Rappelant les masochistes de notre époque, c’est de cuir, ceinturons et chaines dont elle est composée. Etrange cadeau offert par sa génitrice, elle appuie quelque part sa pseudo soumission aux êtres qui l’entourent. Un veston ne couvrant absolument pas son torse, se contentant d’enchainer ses épaules, ou ses gants prennent la relève pour enfermer entièrement ses bras, avant bras et mains, et sa gorge, endroit ou l’ont trouve d’ailleurs un collier dont il est bon de ternir parfois très fermement la laisse. Son torse n’étant pas couvert, on peut y apercevoir deux cicatrices formant un X et une aberration pour l’époque, des piercings à ses deux nombrils, ainsi que deux autres qui ont été fait dans la lignée, conduisant de façon provocante vos yeux jusqu’au bas, très bas, de son ventre. Là, une jupe de cuir, ou parfois un short ou même de simples et larges ceintures, semble voiler juste à temps, si je puis-dire, se qu’il a pour habitude de dévoiler lorsqu’il ne prend la peine de se vêtir. Ô, sans nul doute, vous verrez, à l’un de ses mouvements, sa virilité ou ses jolies petites fesses.. Et peut être, par timidité ou envie de découverte, vous suivrez les courbes de ses cuisses laissant apparaître un petit bout du porte jarretelle qui va s’attacher directement à ses longs bas, disparaissant sous ses bottes de latex à la semelle hyper compensée et au talon bien trop imposant pour un être se devant masculin. Mais vous le comprendrez, malgré sa bouille d’ange, on peut deviner le désir de provocation que cette tenue arbore fièrement, mais est-ce une volonté de Candy ou de sa mère ? Qu’importe, car notre sucrerie a été éduqué par un marginal et qu’il est lui-même très en marge de la société, sans en avoir lui-même conscience d'ailleurs.