Kuroshitsuji - Black Butler RPG
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 Rien à voir avec Kuroshitsuji XD

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MessageSujet: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeVen 11 Juin - 23:34

Comme le titre l'indique, ce post n'a aucun rapport de près ou de loin avec Kuroshitsuji. Pour dire, je l'avais écrit avant de connaître Kuro. C'est un post que j'aime bien mettre sur les forums où je vais, histoire de voir ce qu'en pensent les gens, savoir ce qui pourrait être amélioré, bref, avoir un avis sur ce que je fais ^^

Ce texte n'est pas une fanfic, c'est un début de nouvelle entièrement inventée par moi, que je n'ai toujours pas réussi à poursuivre, faute de temps et de véritable inspiration ^^

Donc, à vous de juger ^w^ (il y a un prologue et 3 chapitres que je posteraient à la suite, dans des sujets différents pour que vous puissiez suivre facilement^^)




Prologue


-Monstre! Comment pourrais-tu encore te prétendre membre de l’espèce humaine après ce que tu as fait?
-Mais ma pauvre Nathanaëlle, qui a pu te faire croire que je me considérais comme l’un d’entre vous?
-L’un ?!
-Eh oui...l’UN!
La malheureuse Nathanaëlle, attachée et nue sur cette table chirurgicale fatale encore maculée de sang, se tétanisa devant cette révélation. Comment avait-il pu duper tout le sanctuaire? Comment les Grands Archivistes avaient-ils pu se tromper sur sa véritable personnalité?
Nathanaëlle Sanders, jeune fille maigre de 14 ans d’une pâleur de poupée de porcelaine et aux cheveux blonds comme le soleil, semblait désormais cadavérique, immobilisée sur cette table. A côté d’elle se trouvaient divers instruments chirurgicaux, des câbles électriques dénudés et plusieurs pièces métalliques de différentes formes et tailles. Malgré la peur qui la pétrifiait, elle parvenait encore à parler mais non sans difficulté.
-Que vas-tu me faire? Me tuer?
-...Il se pourrait en effet que tu meures si tu n’as pas de chance. Mais ce n’est pas ce que je souhaite. Ta survie est essentielle pour moi, George...
-Ne m’appelle pas par se nom! Je m’appelle Nathanaëlle!
-Aurais-tu honte de tes origines?
-Mais ...non.
-Quelle chance, lui dit-elle en dosant une seringue remplie d’une dose d’anesthésiant. Pour moi, c’est tout le contraire. Mes origines sont les causes de mon malheur. Mais mes connaissances vont bientôt tout arranger. Dès que mes cobayes survivront à mes expérimentations, j’obtiendrai enfin un corps parfait et immortel. Et toi, ma chère Nathanaëlle, tu l’obtiendras aussi. Si tu survis bien sûr! Déclara-t-elle à Nathanaëlle avec un sourire. Bon l’heure est venue. Je vais t’injecter une dose de Penthotal. C’est un anesthésiant qui ne met que cinq minutes à faire complètement effet. Si tu me le permets, je vais me préparer. Je m’en voudrais te faire attraper une maladie nosocomiale.

La chirurgienne partit. Il lui manquait un masque chirurgical, des gants et un bonnet de chirurgie.
Deux minutes après, Nathanaëlle se sentait déjà sombrer dans les limbes de l’anesthésie. Au moment où sa kidnappeuse chirurgienne revint, elle lui demanda à demi endormie :
-Dis-moi, pourquoi m’as-tu choisi, pourquoi moi en particulier?
-Aucune idée. Disons que le hasard m’a poussé vers toi. Oh attends... Ah mais si que je suis distraite! C’est parce que tu as osé m’enfermer dans le vestiaire des sportifs qui me détestaient et qu’à cause de ta plaisanterie, je me suis fait violé!
-Mais je ne savais pas qu’il te ferait subir cela...
-Ne me mens pas! Hurla-t-elle avec fureur, Je t’ai entendu les encourager. Mais d’un autre côté, ta plaisanterie n’était pas réussie, puisque tu t’es trompé sur mon sexe. Allez, au travail!
-Espèce de malade...
Nathanaëlle tentait de lutter contre l’anesthésie, mais elle n’y parvenait que par miracle et avec beaucoup d’efforts.
Les humains, peu importe leur crime, ne sont pas... des objets d’expérimen-... -tation.
-Calme-toi, et arrête d’essayer de lutter. Tu ne réussiras pas à remporter ton combat contre l’anesthésie. Regarde ton sort sous un autre angle : si je réussis, tu seras immortelle et ton cas aura fait avancer la science. Et n’as-tu pas déclarer un jour que tu aurais donné ta vie pour sa cause? Lui demanda-t-elle en lui montrant un symbole incrusté dans les chairs gauche de son bassin. Sur le point de perdre connaissance, Nathanaëlle reconnut pourtant le symbole.
-Ce signe? Mais alors... tu ...es... l’héritière... de... Nic... ».
Mademoiselle Sanders ne termina pas sa phrase. L’anesthésie eut raison d’elle.
Prenant un scalpel, la chirurgienne murmura: Puisse-tu m’aider à réaliser mon rêve, Nathanaëlle

Deux heures s’écoulèrent. Le sol était maculé de sang. La chirurgienne se redressa, ayant deux électrochocs dans les mains, et hurla Non! Encore raté! Puis déclara, avec d’abord un pincement au cœur puis semblant se reprendre : Heure du décès : minuit vingt-sept. Bon dommage pour elle. Mais bon, je ne dois n’en vouloir qu’à moi. J’aurais dut en prendre une moins frêle. Mais non, c’est la sixième et elle est aussi faible que les cinq autres. Ah lala, ma bonté me perdra. Enfin, il va falloir que je m‘occupe de faire disparaître le cadavre. Cette semaine encore, les centaures vont se régaler.

***

Six heures cinquante-deux. La porte du dortoir de la directrice retentit. Quelqu’un frappe avec vigueur dessus.
-Dame Morgane! Dame Morgane! Réveillez-vous! »
Dans un demi-sommeil, Morgane, directrice du sanctuaire Kami Knew, répondit, après avoir regardée l‘heure:
- Viviane? Est-ce toi? Que se passe-t-il? Tu as vu l’heure?
-Oui je sais l’heure qu’il est! Mais il y a plus important que votre sommeil! Nathanaëlle Sanders a disparu!
-Oh non! Pas encore! Mais à quoi cela sert-il que je poste nos meilleurs gardiens au quatre coins de l’île si c’est pour que les élèves et les résidents puissent circuler comme dans un moulin? Et les résidents ne peuvent pas faire attention à ne pas se faire enlever?! Bon, attends Viviane, je mets une tunique et j’arrive.

Morgane et Viviane ne se ressemblait que sur deux points : elle avait l’air d’avoir toutes les deux 30 ans, et elle portait un diadème sur le front. Mais la ressemblance s’arrête là. Morgane était une femme mesurant un mètre quatre-vingt quinze, avec une taille de guêpe et de longs cheveux rouges grenat détachés lui tombant aux reins. Elle avait des yeux noirs et un teint de pêche. Elle avait un caractère très distant avec ses homologues humains. Viviane était l’extrême opposé de sa supérieure. Assistante de Morgane, elle était trapue, avait des cheveux grisonnants et coiffés en brosse. Ses yeux étaient marron et elle semblait très fatiguée. Mais si quelqu’un avait un souci, Viviane lui venait en aide naturellement Morgane, vêtue d’une tunique en satin noir, et Viviane, avec un costume en coton blanc, après avoir courues durant un bon quart d’heure, arrivèrent enfin à la porte, entrouverte, de la chambre 464. Morgane l’ouvrit davantage et remarqua, pour la sixième fois en l’espace de deux mois, que la chambre d’une fille disparue était parfaitement rangée et avait entièrement lavé. Viviane leva le ton contre la directrice et lui dit :
-Maintenant, Dame Morgane, il va falloir faire quelque chose! Nous ne pouvons laisser nos pensionnaires se faire enlever. Il va falloir que vous ravaliez votre peur du monde extérieur et que vous contactiez quelqu’un de la surface. Vous n’allez pas encore attendre que les Grands Archivistes vous amènent la preuve que Poirot et Holmes ne sont, eux, que des produits de l’esprit et de l’imagination de deux écrivains britanniques. REAGISSEZ, VOUS ETES LA DIRECTRICE C’EST A VOUS DE PRENDRE UNE DÉCISION!
Si elle avait eu un couteau sur elle, Morgane se le serait planté dans la cuisse pour prononcer les mots suivants: Oui... Tu as raison. Six jeunes filles ont disparu sans laisser de traces, si ce n’est ceux des produits de nettoyage. Viviane, je te charge de demander aux Grands archivistes de me trouver une police scientifique et une police chargée des personnes disparues se trouvant à égale distance du sanctuaire. Mais je veux qu’elles soient le plus éloigné possible de l’île.
-Vous avez compris messieurs? , Questionna Viviane en appuyant sur la pierre bleue de son diadème. Au moment de la pression, un faisceau de lumière bleue sortit du diadème et matérialisa un visage d’un homme avec un visage aussi rond que ses lunettes et une barbe qui semble très longue.
- Bien sûr, Dame Viviane, vous savez que dès que vous ou Dame Morgane prononcez notre nom, le lien entre notre bureau et votre diadème s’active.
-Oui, je m’en souviens, mais pas la directrice apparemment.
-hum oui, bon, dit Morgane un brin vexée à l‘Archiviste virtuel, et avez-vous trouvé ce que je vous ait demandé?
-Bien sûr, ce n’est pas pour rien que nous sommes les responsables des Archives et des Informations du Monde Extérieur. D’après nos calculs, les deux postes les plus éloignés se trouvent à Sapporo, sur l’île d’Hokkaidô au Japon, et à Washington, aux États-unis d’Amérique. Souhaitez-vous que je les appelle, Mesdames?
-Non, répondit sèchement la directrice, transmettez moi les numéros dans mon bureau, je vais m’en charger moi-même.
-Comme il vous plaira, Répondit le Grand Archiviste, en inclinant sa tête en signe de respect.
Puis le rayon s’arrêta.
-Pourquoi ne m’as-tu pas arrêté puisque tu savais qu’ils m’entendaient? Tu savais que je passerais pour une imbécile en faisant cela.
-Ah vraiment? Demanda Viviane, sur un ton simulant très mal une vraie surprise. Bon, veuillez m’excuser mais j’ai des résidents à aller réveiller, et j’ai surtout une bonne excuse à trouver pour leur expliquer pourquoi une autre de leur camarade a disparue en l’espace d’une nuit. Ils doivent déjà se douter de quelque chose. C’est l’inconvénient avec des génies comme eux. Ils savent tout.
Viviane partit en trottinant vers l’aile droite du bâtiment.
Morgane partit quand à elle vers l’aile gauche, là où se trouve son bureau. Elle marcha lentement, l’air songeuse. Un japonais et une américaine? Voilà qui promet de longs moments de franche camaraderie : un traditionaliste coincé et un dépravé braillard! Enfin, peut-être que ces peuples ont changés depuis la dernière fois où j’ai visité le monde extérieur, il y a cinquante-deux ans.


Dernière édition par Grell Sutcliff le Ven 11 Juin - 23:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeVen 11 Juin - 23:34

Chapitre I

SCHPAF!
- Espèce de fou pervers! C'est immonde de faire des propositions comme celles-ci! Vous êtes un homme propre sur lui, pas une catin! Vous ne devriez pas avoir un tel vocabulaire! Au vu de ce que vous me proposez, une gifle n‘est même pas suffisante, hurla une femme d’affaire de 25 ans à l’attention d’un jeune homme se trouvant en face de lui. Puis après l’avoir giflée, la femme, outrée, continua son chemin.
Pour la 2586ème fois de son existence, Sebastian Light vient de se faire recaler aux portes du sanctuaire de l’amour. Ce natif new-yorkais de 22 ans n’a jamais eu le moindre petit ami. Son problème ne résidait pas dans son apparence physique. Mesurant un mètre soixante-quinze pour soixante-cinq kilos, ayant des yeux de biches et un regard de braise, une magnifique natte de cheveux fins noirs comme le jais et doux comme ceux d‘un ange, un grain de peau pâle faisant ressortir le bleu cristallin de ses yeux, il aurait pu faire du mannequinât. Qu’il lise sur un banc dans un jardin public ou qu’il arpente les rues de Washington, toutes les femmes et parfois quelques hommes détournaient leur regard vers lui, éblouis par sa beauté.
Ses déboires amoureux n’étaient pas non plus causés par son intellect. Il avait obtenu son diplôme d’agent fédéral à seize ans, un record dans l’histoire de cet examen. Puis il prit une année sabbatique pour voyager à travers le monde. Durant ses voyages, ces échecs amoureux ne furent que plus cuisants. L’année suivante, il travailla dans un cabinet d’avocat uniquement tenu par des femmes en tant que secrétaire. Et à 18 ans, il reçut une proposition pour un poste au bureau des personnes disparues du FBI de Washington pour son génie, apparent dans ses résultats obtenus à l’examen fédéral. Il accepta avec empressement. Jamais en 4 ans, le bureau n’a eu à regretter le fait de l’avoir engagé. Il avait résolue à lui tout seul 88% des affaires qui lui furent confiées.
Ce qui lui vaut son célibat forcé, c’est sa perversion exacerbée. Il ne peut s’empêcher de sauter, au sens propre, sur toutes les femmes qui ont la malchance de passer dans son champ de vision. Ce problème est connu par toutes les collègues qu’il a eu dans sa vie professionnelle. Malgré des centaines d’heures d’hypnoses et de séances de thérapies avec les meilleurs psychiatres de la CIA, personne n’a jamais pu percer le mystère concernant son inaltérable soif de plaisirs charnels, qu’il n’a jamais connus par ailleurs. Chaque fois qu’il proposait des obscénités à une femme, soit la malheureuse s’enfuyait soit elle le repoussait avec virulence soit elle le giflait. Au sein du bureau du FBI où il travaille, Sebastian fut surnommé « Sebastian, l'incube succube ».

- Je ne comprends rien! dit-il encore sous le coup de la gifle, Mais pourquoi je n’arrive jamais à conclure? Pourtant, j’ai entendu dire que la plupart des hommes pensaient au sexe au moins 6 fois par jour! Cela ne devrait pas autant choqué que je parle comme ça! Je ne fais que leur proposer ce à quoi je fantasme.
Par contre, je ne sais pas pourquoi j’ai jeté mon dévolu sur le vieux qui vient de me gifler, il était trop gros à mon goût, en le voyant maintenant de loin. C’est bon, c’est décidé! Je vais arrêter d’essayer de sédui...

Avant même d’avoir fini sa phrase, Sebastian aperçut un adolescent gothique de 17 ans avec une queue de cheval de cheveux bruns, les yeux maquillés de khôl noir et un long manteau noir en cuir. Gagné : Sebastian est ce qu'on appelle couramment un bisexuel. Il l’accosta sans se présenter et lui murmura quelque chose. Plus il parlait et plus le regard du gothique s’écarquillait de stupeur et lui fut pris de tremblements. Puis l’adolescent le repoussa et s’enfuit de terreur. De sa poche sortait la couverture d’un livre. On distinguait : Marquis de Sade, La philosophie dans le boudoir.
-Il devait être hétéro, je ne vois que cela comme explication de sa fuite. Ah ce n’est vraiment pas mon jour de chance. J’aurais eu plus de chances si j’avais tenté de convertir Staline au libéralisme capitaliste durant la guerre froide, pensa-t-il. Il soupira avant de regarder l’heure qu’il était sur sa montre.
Quatorze heures. Bon ma pause déjeuner est terminée. Je dois retourner au bureau. J’espère qu’une affaire importante m’attend pour me changer les idées. Parce que j’ai beau me répéter que le principal est de retrouver les victimes, je commence à en avoir assez de ne tomber que sur les cas de fugues d’adolescentes qui au final se planquent dans le placard de la chambre de leur meilleure amie pour échapper à un contrôle de maths. Et puis Michaël va finir par se rendre compte que je lui refile toutes les affaires qui ne me plaisent pas.



-Veuillez pardonner mon impertinence, mais accepteriez-vous un verre, charmant jeune fille? demanda Miku Kitake, jeune tokyoïte de 23 ans de passage à Sapporo, à sa voisine dans un bar de la ville.
L'infortuné reçut pour toute réponse le dos de la main de la questionnée en plein sur le nez. Elle n'avait pas ménagé son coup. Miku tomba à la renverse sous le choc.
-Alors mettons les choses au clair tout de suite. Certes je vous aie dit que je m'appelais "Gabriel", mais c'est Gabriel au masculin. Je suis Gabriel Lemalf, d'origine européenne, 25 ans et membre de la police scientifique de cette ville. Alors votre drague à deux yen, vous l’enfouissez aux tréfonds de votre être, répondit Gabriel avec calme, et également insistance

Mais à la décharge de Miku, il n’était pas le seul à s’être trompé sur le véritable sexe de Gabriel Lemalf. Cet inspecteur scientifique est un androgyne. Il ressemble à une femme à s’y méprendre. Durant toute sa scolarité, cette androgynéité a été source de sarcasme de la part de ses camarades. Ainsi, arrivé au collège, Gabriel se forgea une carapace de misanthrope sarcastique, ne voulant plus souffrir des moqueries des personnes de son âge. Bien sûr, cela l'a également fermé à des personnes voulant sincèrement le connaître et être ami avec lui. De plus, depuis l’âge de cinq ans, Gabriel a dût s’en sortir par lui-même. Il n’avait plus de parents ni de famille pour s’occuper d’elle. Ses parents ont été assassinés un terrible soir, et jamais leur meurtrier n’a été retrouvé. Seul Gabriel avait survécu au massacre et à l’incendie provoqué pour effacer les traces du crime. Les pompiers ne purent rien sauver à l’intérieur. Tous les papiers officiels avaient brûlés dans l’incendie. Mais il était trop sous le choc de ce massacre pour se souvenir du visage de l’assassin. Il était le seul témoin. Ainsi, il passa toute son enfance dans un orphelinat. Mais il parvint à obtenir une bourse d’étude pour faire toute sa scolarité, de la maternelle à sa dernière année d’université, car il posséderait un quotient intellectuel de plus de 155 points. Mais son vrai nom n’était pas réellement Lemalf. Au moment de l’assassinat de ses parents, la mairie de Yokohama, ville où vivait à ce moment là Gabrielle, ne les avait pas encore recensés. Le pauvre enfant ne se rappelait que son prénom, qu’il répétait tout le temps, sans interruption. Ce n’est que deux mois après le drame qu'il sortit de sa torpeur et dit qu’il s’appelait Gabriel Lemalf.

Comme personne ne l’avait adopté alors il pu garder comme nom d’État civil le nom de Lemalf, vu qu’il était impossible de savoir si c’était son vrai nom ou pas. Sorti de sa torpeur, Gabriel avoua que durant les deux mois qui suivirent le meurtre, il ne cessait de revoir la scène de la tuerie, celle sur ses parents et sur un autre enfant qui était selon lui sa sœur jumelle. Mais aucun corps et aucune trace de la présence d’un autre enfant ne fut retrouvé dans les décombres de la maison. D’ailleurs sur les quelques jours où la famille de Gabriel vécut à Yokohama, personne ne se souvenait de deux enfants, seul Gabriel les avait frappé à cause de son androgynéité. Les dirigeants de l’orphelinat et les policiers pensèrent que Gabriel avait dût voir son reflet dans une glace et qu’il l’avait assimilé à une sœur jumelle. Les enfants, sous le coup de la peur, peuvent avoir les sens trompés. Mais Gabriel ne démordait pas au fait qu’il avait eu une sœur et qu’elle aussi avait été tuée.
Très vite, le jeune Gabriel prit la décision d’entrer dans les forces policières pour tenter de retrouver le meurtrier de sa famille. Ce n’est qu’au moment où il commença à étudier la chimie que tout le monde pu s’apercevoir qu’il avait une très grande prédisposition pour cette science. Ainsi tous lui conseillèrent de poursuivre des études dans la section chimique de la police scientifique, ce qu’il fit avec joie. Il fut reçu second de son université, seulement second à cause du français qu ‘il avait pris en 2ème langue vivante. Mais il obtint les meilleurs résultats en anglais et en chimie. Ses notes exceptionnelles lui permirent d’accéder à un poste dans la section chimique de la police scientifique de son choix. Il choisit la région d'Hokkaidô car il ressentait le besoin de s’isoler près de la nature pour se détendre et penser tranquillement. A Sapporo se trouvent de nombreux espaces verts, et ce qui plu à Gabriel fut le fait que malgré que Sapporo soit la ville économique d'Hokkaidô, elle était entourée de montagnes comme le mont Moiwa et de forêts. Cela faisait désormais un an qu’il travaillait là-bas.
Au niveau physique, Gabrielle essayait désespérément de refaire ressortie sa masculinité. Il avait de courts cheveux argentés, une allure svelte, il était immense du haut de ses 2,02 mètres, possédait des yeux d’un vert émeraude pénétrant qui aurait pu faire jalouser plus d’une autre fille en tant ordinaire. Malheureusement pour lui tous ses efforts ne pouvaient rien y changer, on le prenait pour un fille. Surtout qu'il aimait porter des pantalons assez moulant, qui dessinaient parfaitement son fessier ferme, mais accentuant plus un potentiel attrait vers l'homosexualité que vers la virilité brute. Plusieurs personnes lui conseillèrent d’essayer la chirurgie, mais il refusait catégoriquement cette solution. Il répétait sans cesse qu’il gèlera en Enfer le jour où un inconnu le verra nu, même s’il s’agit d’un médecin, et il refusait d’expliquer ce choix. Cette sévérité est une grande partie de son caractère. La plupart du temps, il ne laissait pas transparaître ses sentiments

Ayant entendu la dispute entre Gabriel et Miku Kitake, une femme assise à une table derrière eux se leva et accosta Gabrielle.
- Dans ce cas peut-être accepteriez-vous que moi, je vous offre un verre. Qu’en dîtes-vous?
-J’en dit que la seule chose que j’accepterais de la part d’une femme comme vous, c’est qu’elle disparaisse à jamais de ma vue! lui répondit-il, furieux de s’être fait accoster de la sorte en l’espace de cinq minutes alors que tout ce qu’il voulait c’était boire un café avant de retourner travailler.
Commençant à sortir du bar, Gabriel cria à la femme qui aidait maintenant Miku à se relever : « Mais si vous voulez un bon conseil, proposez plutôt à ce mec votre verre. Avec votre tête de thon et sa face d’hareng, je pense que vous feriez un bel aquarium »
En refermant la porte, il put entendre que tout le monde se moquait désormais de Miku et de l’homme. Il commençait à pleuvoir quand il sortit dehors. il jeta un coup d'œil à sa montre. « Vingt-trois heures quarante cinq. Après être allé dormir une heure ou deux, je vais retourner au labo, il y aura peut-être de nouveaux échantillons à analyser. »



Dernière édition par Grell Sutcliff le Ven 11 Juin - 23:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeVen 11 Juin - 23:35

Chapitre II

- Non mais dîtes-moi que je rêve! J'ai sûrement du mal entendre! C'est n'est pas possible, tu ne m'a pas dit la vérité il y a deux secondes?! Tu n'as pas ENCORE passé toute ta pause déjeuner à tenter de te dégotter un petit ami au lieu de manger? Demanda hors de lui Michaël « Stormwrath » Stevenson à son coéquipier, Mister Sebastian Light.

Michaël Stevenson est ce que l’on appelle couramment « le gendre idéal ». Beau, grand, serviable et poli avec tout le monde. Enfin, presque tous. Sebby est la seule exception à cette règle. Il faut dire qu’il a cherché cette situation en se comportant toujours avec cette perversité qui le caractérise. Alors que Michaël est toujours d’un calme olympien, doux, posé et indulgent avec les autres, il n’arrive pas à se contenir quand il s’agit de son coéquipier. Bien heureusement pour lui cette fureur ne se voit que dans sa voix, ses collègues ont remarqué ses transformations de rage. C’est pour cette raison qu’on lui a attribué le pseudonyme de « Stormwrath », qui signifie « colère de l’orage » en français.
Michaël suscitait la jalousie de tous ses collègues masculins. Mesurant un mètre soixante-dix pour 55 kg, il faisait chavirer le cœur de toutes celles qu’il croisait. Bien qu’il ait 28 ans, il a gardé l’apparence d’un adolescent de 16 ans. Des cheveux blonds et soyeux coiffés en brosse avec une longue mèche qui descendait jusqu’au coin droit de sa lèvre, il affichait toujours un sourire amical et rassurant, enfin jusqu’à ce qu’il se dispute avec Sebastian. Lors de ses remontrances, il perdait son sourire, mais son visage n’en devenait pourtant pas sévère ou inquiétant. Il avait toujours l’air d’un enfant aimant la vie. Mais cet enfant-adulte était bien plus mature que Sebby.
-Ben euh, ...en fait,.... si, je crois que je n’ai fait que cela », répondit Sebastian avec un sourire honteux, les bras croisés dans son dos et la pointe de son pied gauche faisant des cercles sur le sol. Il avait une attitude d’enfant s’étant fait prendre durant une bêtise. « Mais tu sais Michaël, je trouve que nous n’avons pas assez de temps pour manger. Il faudrait se plaindre, c’est scandaleux!
-Tu ne manques pas de culot pour dire cela! Le patron t’a allongé ta pause d’une heure il y a un mois, vu que tu n’avais jamais le temps de manger. Et toi, tu n’en profites que pour traumatiser de pauvres garçons. Je vais finir par t’enfermer dans ton bureau durant ta pause pour être sûr que tu mangeras et que cessera ta chasse!
-Oh, c’est bon! N’exagère pas non plus! Je ne suis pas un nymphomane non plus!
-Pardon? Tu pourrais me la redire celle-là sans trembler des genoux?
-Quoi? Qu’est-ce que ça veut dire?
-Tu as eu 6 procès pour attentats aux bonnes mœurs (accusation que d’ailleurs je pensais inexistante aujourd’hui), 50 plaintes portées contre toi par les victimes de ta chasse, 18 de tes coéquipiers internés pour dépression mentale car ils pouvaient plus supporter ton attitude, et 2 autres sont encore portés disparus! Et 2 agents du bureau des personnes disparues eux-mêmes portés disparus, ça ne te choque pas?! L’interrogea Michaël, avec colère.
- Wahoooooo! Tant de problèmes que cela? Je vais sûrement entrer dans le Guinness des records! Ha!Ha!Ha! Plaisanta-t-il.
-Ce n’est pas possible, déclara Michaël, dépité. Mais tu n’es pas humain. Quand j’y pense... comment ai-je pu réussir à tenir 3 mois en ta compagnie?
-Oh allez, je plaisante! Je te taquine! Bien sûr que j’ai mangé, lui répondit-il en lui enserrant le cou, comme le fait un garçon en signe de franche amitié virile. C’est vrai que je saute sur tout ce qui bouge, mais quelque part cela m’amuse. J’aime bien voir la réaction des gens en voyant que mon visage ne va pas du tout avec mon attitude. Mais c’est aussi une certitude : je veux un petit ami, et je ferais n’importe quoi pour l’avoir!
-Tu ne changeras jamais, Mister Incube.
-Ah non, arrête avec ce surnom débile que vous m'avez donné, lui hurla-t-il en lui serrant le cou avec fermeté.
-Enfin bref, passons. Ça tombe bien que tu sois là, on gagne du temps, même si bon on en a perdu à débattre de toi et de...
-Bon alors, tu la crache ta pastille? Pourquoi tu me cherchais?
-J'ai ordre de prévenir tous les agents qu'il y aura une téléconférence avec le Japon dans le bureau du "Vieux" dans un quart d'heures, donc à quatorze trente précise.
-Avec le Japon? Mais pourquoi on doit parler avec quelqu'un au Japon? Le « Vieux » ne trouve pas que l'on a assez de problèmes ici pour en plus aller s'occuper des affaires des japonais?
- On ne doit pas régler une affaire au Japon. On doit régler une affaire avec le Japon, répondit Michaël en insistant sur le mot "avec". Apparemment, le boss aurait reçu un appel étrange venant d'une femme, qui a tenu à rester anonyme et... mais tu n'as qu'à aller voir le chef, il t'expliquera. Je dois prévenir les autres.
Il s'éloigna se Sebby qui allait vers le bureau de son chef. Puis ce dernier entendit Michaël lui dire que comme il allait passer près des salles d'interrogatoires, il pourrait demander si les inspecteurs n'aurait pas besoin de lui pour faire craquer un suspect en tentant de l'embarquer dans ses fantasmes. Tout le monde se mit à rire, sauf le concerné par cette remarque.
-Ha!Ha!Ha! Très drôle, Répondit-il sarcastique.
« Quoi que, je pourrais peut-être faire un détour par là, il se pourrait qu’il y ait un célibataire assez mignon et innocent », pensa-t-elle



Quatre heures cinq du matin. Gabriel Lemalf arriva à peine dans la section du médecin légiste de la police scientifique de Sapporo que ce dernier sortit sa tête de sa salle d'autopsie, l'ayant apparemment entendu arriver, et commença à lui demander:
-Tiens Gaby, qu'est-ce...
Il s'arrêta aussi rapidement que mis le poing de Gabriel à atteindre son nez.
-Pour la 253ème fois, je m'appelle Gabriel! Appelle-moi encore une fois « Gaby » et je te défigure le visage avec tes scalpels. Mais bon, ça ne te rendra pas plus laid que maintenant.
Alors que le malheureux Hayaho Maze gisait au sol, le nez ensanglanté, Gabriel continuait toujours son chemin sans lui prêter attention. Puis Hayao l’apostropha, en se pinçant le nez :
-Attend! Le patron veut te voir dans son bureau, il a une affaire pour toi.
-Eh bien, tu vois que parfois tu peux me faire plaisir, lui répondit-il en faisant demi-tour.
Au passage il lui fit une bise sur le front.
-Excuse-moi Hayao. Puis il poursuivit son chemin vers le bureau de son chef.
-Oh ce n’est pas grave Gabriel! C’est de ma faute si tu m’as frappé, je n’avais pas à....
-Non ne te méprends surtout pas, c’est pour la bise que je te demande pardon. C’était d’une indécence obscène. Par contre, va faire soigner ton nez. Tu vas salir tout le bâtiment avec ton sang. C‘est répugnant.

Tout en marchant, il regarda son portable. Aucun message. Par la même occasion il regarda l’heure qu’il était. C’est étrange, se demanda-t-il, comment pouvait-il savoir que je reviendrais à cette heure sans m’informer qu’il avait une affaire pour moi?

Au bout de cinq minutes, Gabriel entra dans le bureau de son supérieur, Ryo Ramunaka. Ce dernier regarda par dessus le livre qu’il était en train de feuilleter, assis derrière son bureau en entendant la porte de son bureau s‘ouvrir. Dès qu’il aperçut Gabriel, il posa son livre, se leva, ouvrit grands ses bras en souriant, et se dirigea vers lui. Ryo Ramunaka était un vieil homme de 73 ans ne mesurant qu'un mètre cinquante-sept. Il était enveloppé. Ses cheveux gris coupés courts, son visage ridé et jovial le faisait ressembler à ce que les occidentaux appelle un « papy pantoufle »
- Ah te voilà mon petit Gabriel!
Il le prit dans ses bras et l’enlaça. Gabriel tapota les épaules de son chef et fit quelque chose qu’il ne faisait quasiment qu’en sa présence : un sourire.
-C’est bon, Ramunaka San. Vous pouvez me lâcher maintenant, arigatô gozaimasu, dit-il visiblement mal à l’aise devant cet élan d’affection, pourtant fréquent avec Ryo Ramunaka.
-Ha!ha!ha! Oui, excuse-moi, j’oublie toujours que tu n’es pas friand de mes élans! Assis-toi, je t’en prie.
Gabriel s’assit sur une chaise devant le bureau de son supérieur, tandis que Ramunaka s’assit dans son fauteuil.
-Je constate avec joie que ta blessure au genou va beaucoup mieux.
-Oui, mais elle me fait encore un peu mal. Heureusement, elle ne me fait pas boiter. La douleur est uniquement par moments. Mais si jamais je remets un jour la main sur cette naine parisienne! Pour une fois que je retourne dans le pays de mes origines, il a fallu que je passe ma semaine de vacances alitée. Je n’ai vraiment pas de chance.
-Je ne t’ai jamais demandé quand tes parents avaient quitté la France. Tu t’en souviens?
-Oui, j’avais 5 ans. Nous nous étions installé à Yokohama dès notre arrivée. Je n’ai même pas eu le temps de demander à mes parents pourquoi ils avaient choisi cette ville précisément.
-Tu as encore de la famille là-bas? Tu allais leur rendre visite?
-Je ne sais plus. Tout ce qui se rapporte à moi a brûlé lors du drame.
-Oui...le meurtre de tes parents.
-Et de ma sœur, insista-t-elle. Les seules choses dont je me souvenais étaient mon prénom, que j'étais né en France et que je l’avais quitté à 5 ans.
-Oui, mais alors ...
-Bon, sans vouloir vous manquer de respect, pourriez vous me dire en quoi consiste cette affaire dont m'a parlé Hayao?
Visiblement, Gabriel ne semblait pas vouloir étendre le sujet sur son enfance et le drame qu'il avait vécu.
-Oui, excuse-moi pour cet écart. L’affaire présente est davantage intéressante. Voilà, j’ai reçu il y a environ une heure un appel téléphonique. Il provenait d’une femme qui a tenu à garder l’anonymat. Apparemment, il y aurait eu un crime dans un pensionnat. 6 jeunes filles auraient été atrocement mutilées.
-Je ne savais pas qu’il y avait un pensionnat à Sapporo.
-Il n’y en a pas, ou du moins plus actif à ma connaissance. Les quelques pensionnats qu’il y avait se sont reconvertis en autre chose.
-Mais alors, dans quelle île japonaise se trouve son pensionnat?
-Je serais incapable de te le dire, vu que cette femme a refusé catégoriquement de me donner cette information.
-Comment? demanda Gabriel estomaqué. Et cette inconnue pense que la police scientifique va lui envoyer comme ça, sans demander quoi que ce soit, un inspecteur dans un lieu tenu secret? Vous plaisantez, c’est ça?
-Non, ce n’est pas une plaisanterie. Et attends, il y a encore plus amusant que cela. Quand je lui aie répondu que j’allais y réfléchir, elle m’a affirmé que je pouvais refuser cette affaire. D’après elle nous nous connaissions très bien et elle m’a certifié que je ne regretterais pas de venir, sachant à quel point j’aime le mystère.
-Mais qui peut être cette folle? Vous ne lui avez pas dit d’accord tout de même?
-Si, mais pas pour cela. J’ai donné mon accord car nous ne serons pas seuls sur cette affaire : elle a mandaté également le bureau fédéral des personnes disparues à Washington, États-unis. Je veux prouver une fois encore la suprématie intellectuelle nipponne à ces barbares bouffeurs de graisse, répondit Ramunaka avec rage.
Né à Nagasaki le 9 août 1935, Ryo Ramunaka vécut une catastrophe planétaire le jour de son dixième anniversaire. Les États-unis larguèrent la seconde bombe atomique de l'histoire, trois jours après celle d’Hiroshima. Sa maison se trouvait, par chance pour lui et sa famille, à l’extrême opposé de l’épicentre où tomba la bombe. Mais la puissance meurtrière de l’arme et les radiations qu’elle provoqua souffla le domicile des Ramunaka et irradia toutes les personnes présentes dans la maison à ce moment-là. En l’espace de douze secondes, ce pauvre enfant a vu sa ville natale rasée par les folies de la guerre. Cette catastrophe marqua à jamais le corps et l’âme de Ryo Ramunaka. Depuis la catastrophe, Ryo n’a quasiment plus jamais grandi hormis intérieurement. Les membres de sa famille périrent les uns après les autres. Son père mourut en novembre 1945 et sa mère en juillet 1956. Ryo Ramunaka se jura de tout faire, quand il le pourrait, pour humilier les États-unis, responsables de ses malheurs familiaux et de santé.
-Je sais ce que vous avez enduré, mais si cette femme vous connaît réellement, ce qui semble peu probable, elle savait que vous accepteriez juste en sachant que les américains étaient également sur l’affaire. Vous avez laissé vos pulsions et votre haine guidées votre décision.
-Oui, tu as sans doute raison. Enfin quoi qu'il en soit, je ne peux plus annuler vu qu'elle n'a pas laissé de numéro où la joindre, et qu'elle a réussi à brouiller la provenance de l'appel. Donc je l'ai prévenu qu'étant trop vieux, pour en revenir à la mission par elle-même, je t'enverrai...
Gabriel eut un éclair de souvenir.
-Au fait ça me revient : comment avez-vous su que j'allais revenir?
-Que veux-tu dire?
-Hayao m'a prévenu, si vous aviez oublié ce fait, que vous vouliez me voir. Or non seulement je n'avais prévenu personne que je risquais de revenir, mais encore plus étrange, vous n'avez même pas tenté de me joindre. Alors je vous répète ma question : comment avez vous su que je reviendrai?
-Tu ne te rends même pas compte que tu es un acharné de travail. Tu ne cesses de travailler, tu ne prends pas une seconde pour te détendre, répondit Ramunaka avec un sourire paternel. Tu dors le minimum que tu peux. En générale tu arrives toujours entre trois heures et demi, et quatre du matin. N'imagine pas que je ne m'en étais rendu compte.
Gabriel se sentit un peu honteux d'avoir été percé à jour.
-Donc, je disais que j’allais t’envoyer à ma place pour enquêter, et avant que tu ne poses la question, cette femme m’a assuré que son pensionnat possédait de très bons équipements de recherches. Tu dois rejoindre ton homologue américain dans deux jours à l'acropole d’Athènes.
-Pourquoi à Athènes?
-C’est la femme qui l’a demandé. Bon il y a juste une dernière formalité : je vais faire une vidéoconférence avec New York. Peut-être que ces américains ont réussi à se rendre utile pour une fois.
-Quelle heure est-il à New York?
-Sachant qu’il faut soustraire 14 heures à notre horaire, et qu’il est maintenant quatre heures trente-cinq, cela veut dire qu’il est ... environ quatorze heures trente-cinq.
-Ils ne pouvaient pas choisir une heure plus adéquate?
-Pour une fois, les américains ne sont pas responsables. C’est moi qui ait décidé de faire la liaison visuelle vers cette heure, puisque je savais que j’allais t’envoyer. Je n’avais pas besoin de tes collègues. Allez, c’est parti.
Au moment où il commença la mise en route de la téléconférence, il demanda à Gabriel de rester derrière l’écran. Il ne voulait pas que les américains se moquent de lui. Ne voulant pas contrarier son supérieur, il s’exécuta.
Durant cinq minutes, la liaison restait en attente. Puis finalement, Ramunaka vit un bureau rempli d’agents fédéraux et au premier plan, un homme semblant aussi âgé que lui. Le vieil agent resserra sa cravate et pris la parole
-Euh... Sayonara, Ryo-jiisama! Je me présente, je m’appelle Joseph Ington. Ravi de vous rencontrer.
-J’aimerais en dire de même, mais être salué par un « Au revoir, grand-père Ryo » donc si vous ne savais pas parler japonais, évitez d’essayer. J’ai fait l’effort d’apprendre l’anglais pour ne pas passer pour un idiot. Vous, vous venez de vous ridiculiser en tentant de parler un saint langage. Enfin, si je m’arrêtais sur toutes les erreurs que font les américains, je ne vivrais plus.
Gabriel se retenait de rire. Il venait de trouver quelqu’un encore plus sarcastique que lui. En revanche, du côté américain, personne ne riait. Au contraire, ils étaient hors d’eux. Voulant apaiser les esprits, Ington reprit la parole.
-Hum, oui bon... vous vouliez savoir ce que j’ai appris de l’affaire nous réunissant.
-En effet. J’espère que vous avez réussi à obtenir des informations que cette femme n’a pas voulues me donner.
Durant dix minutes furent répétées les mêmes paroles que celles échangées entre Gabriel et son supérieur. Une fois que l’américain eut terminé son explication, le japonais reprit la parole.
- Malheureusement Ington San, je le sais déjà. Vous ne saviez rien d’autres?
- Je suis navré, mais c’est tout ce que nous savons.
- Oh non, ne vous excusez pas. Vous n’y êtes pour rien. Cette femme semble vouloir réellement protégé son anonymat.
Gabriel s’aperçut que Ramunaka parlait maintenant sans aucune haine vis-à-vis du chef américain.
-Que comptez vous faire, Mr Ramunaka?
-Je dois avouer que je suis curieux. Mais étant trop âgé pour me déplacer jusqu’à Athènes, je vais envoyer mon meilleur agent, Mister Gabriel Lemalf. Et en ce qui vous concerne, Mr Ington?
-Moi de même, je me fais trop vieux. J’ai accepté l’affaire, mais je ne sais pas qui envoyé encore.
-Envoyons Sebastian! C’est le meilleur d’entre nous, crièrent tous les agents.
-Eh bien, voilà une affaire de régler, déclara Ington. Si cela vous intéresse, j’ai consulté les horaires de vol, suite à l’e-mail que vous m’avez envoyé pour me prévenir que vous souhaitiez cette conférence. Il y a un vol en partance de Sapporo demain à 15 heures 52, heure et date locaux, et pour nous...
Un agent murmura quelque chose à l’oreille d’Ington, qui acquiesça.
...Et pour Miss Light, je vais faire dépêcher un avion gouvernemental, termina Ington. Sebastian mit ses mains devant sa bouche pour contenir son émotion.
-Eh bien, vous chouchoutez vos agents. Bon, je vous remercie pour avoir chercher un vol pour nous...
-J’ai pris l’initiative de vous réserver une place à votre nom, Mr Ramunaka.
-Oh, c’est très aimable de votre part et je...
-Autre chose, Mr Ramunaka : même si je n’étais pas dans l’armée à cette époque, veuillez accepter mes excuses pour ce que les États-unis ont fait au Japon avec les deux bombes atomiques et avec l’occupation. Encore désolé, dit Ington en inclinant la tête
Ryo Ramunaka fut stupéfait de voir cela. Une larme commença à perler à son œil gauche
-Merci du fond du cœur pour m’avoir dit cela. Je dois vous laisser maintenant, Mr Ington. Sayonara.
La liaison s’interrompit. Ramunaka s’effondra en larmes. Gabriel lui demanda si tout allait bien.
- Oui. Ce ne sont que des larmes de joie. Il faut désormais qu’elle aille se préparer pour partir.


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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeVen 11 Juin - 23:35

Chapitre III

Sebastian, à la fin de son service décida de rentrer tout de suite chez lui. Il s’excusa auprès de Michaël et de ses autres collègues pour rater leur soirée de bowling hebdomadaire, mais il devait se préparer à partir pour Athènes. Ses amis ne le retinrent pas. Ils savaient parfaitement que Sebby voulait simplement rentrer pour narguer son père au téléphone. Depuis le divorce de ses parents lorsqu’il avait 8 ans, James Light ne cessait de rabaisser son fils, portrait craché de son ancienne épouse Karen Light-Jones. James Light était un homme de 46 ans d’une intelligence qui se rapproche, selon son fils, de celle d’un bulot cuit. Entraîneur de Soft Ball depuis 26 ans, le père de Sebby ne vivait et ne pensait que par son sport. Karen Jones, ayant aujourd’hui 45 ans, était au contraire quelqu’un aimant se cultiver. Les sorties pour aller dans des musées, les séances de cinéma indépendant, les bibliothèques étaient les antres de son recueillement intellectuel. Aujourd’hui encore, depuis le divorce, Mrs Jones se rend compte que James Light et elle s’étaient mariés trop tôt. Une passade amoureuse d’étudiants de 23 et 22 ans qui s’est trop vite concrétisé en union. Au départ, tout allait pour le mieux même si James n‘était pas un époux très attentionné et très affectif. Trois mois après leur mariage, célébré à Las Vegas car leurs parents refusaient qu’ils se marient dans les règles, Karen tomba enceinte.
Durant sa grossesse, Karen constata que James ne s’occupait pas davantage d’elle et qu’il continuait à ne s’intéresser qu’à ses matchs de soft Ball. Mais elle ne lui en tenait pas rigueur, elle pensait qu’il préférait se tourner vers le sport, sans doute effrayé par le fait d’être père si rapidement. Mais une fois que Sebastian, beau bébé de 3,399 kg pour 51,26 cm, naquit, James Light ne changea pas son attitude pour autant. C’était à peine s’il se souvenait qu’il était père et marié. Plus Sebastian grandissait, et plus son père se détourna de sa mère et de lui au profit d’une bouteille de whisky. Au bout de 9 ans de vie commune se dégradant de jour en jour, Karen Light quitta son mari et demanda le divorce. Le fait qu’il soit devenu alcoolique permit à Karen d’obtenir la garde de son fils. De l’âge de 8 ans jusqu’à son embauche par le FBI, Sebby ne revit jamais son père. Il n’avait de contact avec lui que par la pension alimentaire qu’il donnait à sa mère. Les rares fois où il écrivit à son père durant cette période, ce dernier ne déniait même pas lui répondre.
Quand il fut employé par le FBI, Sebby décida d’aller rendre visite à son père, qui avait déménagé à Ottawa, au Canada. Mais quand il se présenta à sa porte et qu’il lui annonça la nouvelle, il lui répondit qu’il n’en avait rien à faire, il aurait été fier de lui s'il était devenue sportif de haut niveau, mais apparemment sa mère l’avait enfermé dans cette « connerie » que sont les études. Sebby sentait bien depuis son arrivée que son père était encore ivre. Partant avec son numéro de téléphone, il se promit de le harceler en l’appelant à chaque fois qu’elle réussirait quelque chose d’important.

Sebby arriva chez lui, ou plutôt dans la chambre qu’il occupe chez sa mère. Il composa le numéro de son père et tomba sur son répondeur.
-Bonjour James, c’est ton fils. Comme d’habitude, tu dois être en train de dégriser sur ton canapé. Je t’appelai, même si tu t’en moques, pour t’informer que j’ai été mandaté pour aller enquêter seul à Athènes, et que je partirai demain dans un avion gouvernemental. Bon je vais te laisser. Salut.
De l’autre côté de la porte de sa chambre, Karen Jones avait écouté la conversation. Sebastian lui dit qu’il savait qu’elle écoutait, sachant à quel point elle était curieuse. Sa mère le félicita, il la remercia et lui demanda de l’aider à faire ses valises pour son départ précipité


Gabriel, sur ordre de Ryo Ramunaka, retourna dans son modeste appartement. Il avait pris l’appartement le moins cher de Sapporo. Il l’appelait « étape » car il n’y passait que pour dormir. Il n’avait qu’un lit dans sa chambre à coucher, sa cuisine ne contenait qu’une vieille plaque électrique qu’il n’utilisait jamais et il n’avait qu’un canapé dans son salon. Si un étranger pénétrait chez lui il pourrait penser que l’appartement est un squatte. Gabriel prit la seule valise qu’il avait et la bourra de tous les vêtements qu’il pu y mettre. Tout en faisant ses bagages, Gabriel fit le point de la situation dans laquelle il se trouvait : il allait partir pour Athènes. Mais est-ce que cela signifiait que le pensionnat se trouvait là-bas? Non, vu les moyens qu’avait pris cette femme pour rester anonyme il faudrait être peu clairvoyant pour se douter que le lieu de rendez-vous est uniquement une étape. D’ici à ce que cette femme bande les yeux des deux mandatés, cela ne ferait pas long feu.

Une fois sa valise terminée, Gabriel regarda l’heure qu’il était. 6 heures 52. D’ici neuf heures, il sera en partance pour Athènes.
-Bon, je vais pouvoir aller retravailler un peu avant de partir, dit-il.
-Ni penses même pas.
Surprise, Gabriel sursauta. Se retournant, elle reconnut son chef, souriant.
-Ramunaka San, vous m’avez fait peur. Comment êtes-vous rentrez?
-Par la porte, tu ne l’avais pas verrouillée.
-Mais pourquoi ne puis-je pas retourner travailler?
-Comme le billet est à mon nom, et que la compagnie aérienne savait que je travaillais à la police scientifique, elle m’a contacté pour me dire que le vol a été avancé à 10 heures 47. J’ai prévenu Joseph Ington. Sebastian Light, ton futur coéquipier, partira une heure environ après toi, donc à 11 heures 42 selon l’heure de Washington. Donc nous devons partir tout de suite.
-Vous auriez pu juste m’appeler pour me prévenir.
-Je tenais à t’accompagner, répondit Ramunaka. Allons-y.

Devant le hall d’embarquement, Ryo Ramunaka et Gabriel Lemalf se dirent au revoir. Lui demandant de faire honneur au Japon, Ramunaka versa une petite larme en voyant partir son fils spirituel. Quand le reverrait-il? Aucune idée.
Ryo Ramunaka patienta jusqu’à voir Gabriel embarquer. Lui faisant un signe de main qu’il ne vit pas, Ramunaka commençait à partir, retournant à son bureau.


Sebastian allait, accompagné de Michaël, longeant des hangars privés, jusqu’à l’avion gouvernemental apprêté pour lui seul. Une fois parvenu jusqu’à ce dernier, il laissa exploser sa joie.
-Je suis aux anges Michaël! Que tout le monde m’ait désigné pour résoudre cette enquête! Cela me touche énormément! Et que vous ayez fait des pieds et des mains pour me permettre de voyager en avion gouvernemental! Enfin vous ne voyez plus comme l' « incube succube »
Il sautait littéralement de joie. De son côté, Michaël semblait crispé. Cette attitude n’échappa pas à Sebby.
-Qu’est-ce qui t’arrive Michaël? Tu ne te sens pas bien?
-Non tout baigne, répondit-il dans un rire retenu de force, ne t’inquiète pas.
-Qu’est-ce qui te fait rire alors?
-Rien, rien. Bon je dois y aller.
Michaël remit à son coéquipier une enveloppe, lui fit la bise sur chaque joue, et partit en courant.
-Parfois, je me dis que ce sont les autres qui sont bizarres. En plus, il me remet à la dernière minute une lettre. Enfin, je ne vais pas me prendre la tête avec lui. Je lirais sa lettre dans l’avion. Direction Athènes.
Une fois installé, Sebastian voulut lire la lettre. Mais il fut interrompu par le pilote qui venait se présenter et lui souhaiter un bon vol. Sebby constata que les avions gouvernementaux étaient très bien équipées : sièges très confortables, un mini bar et pleins d’autres équipements derniers cris. Dès que la pilote l'avertit qu’ils allaient décoller, ce dernier attacha sa ceinture et ouvrit enfin l’enveloppe. A l’intérieur se trouvait bien une lettre, écrite à la main par Michaël :

Sebby,
Étant ton coéquipier je dois te dire la vérité.
Si tu penses que tout le monde t’a choisi pour ton intelligence, ce n’est pas totalement faux mais ce n'est pas la principale raison. Nous reconnaissons en effet que tu es brillant. La vraie cause de ce choix, c’est que nous voulions nous libérer de ta folie sexuelle. Elle était épuisante!
De même, si nous avons demandé lors de la vidéoconférence à Ington de t’envoyer dans un avion privé du gouvernement, c’était par souci de sécurité. Nous ne voulions pas que tu violes un pauvre steward ou un passager. Tu pourras constater que le pilote est une homme : c’était pour être sûrs que tu ne tenterais de lui sauter dessus (enfin par sécurité, on a blindé la porte du cockpit, mis un verrou et armé le pilote, parce qu'on avait quand même un doute). Pour ma part, je voulais que tu partes pour pouvoir traiter autre chose que les enquêtes qui t’ennuient.

Enfin, bonne chance quand même pour ton enquête. A bientôt (enfin, le plus tard possible quand même).
Bisous. Michaël.

Plus il lisait la lettre, plus il sentait la rage l’envahir. Une fois qu’il l’eut terminé, Sebby en fit une boule et la jeta avec violence contre la porte du cockpit, en hurlant :
-Ah les porcs! Les faux jetons! Et Michaël, quel enf...
Les réacteurs de l’avion couvrirent les paroles de Sebastian Light.

Au même moment, à deux endroits différents, deux jeunes policiers se dirigeaient vers une même destination, avec un but commun : Athènes, pour trouver la solution à une série de meurtre dans un pensionnat de jeune fille.

Sur une île, une femme reçut deux messages au même instant : la cible se dirige vers l’Ennemie de Sparte.
-Enfin, nous allons voir les progrès que les humains ont faits en cinquante deux ans.


Dernière édition par Grell Sutcliff le Dim 13 Juin - 0:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeSam 12 Juin - 18:40

Et bien ! Quel roman !

Ma fois Greil j'ai beaucoup aimé, et je me demande s'il y a une suite.

Juste quelques petites remarques pour ma part.
Tu te mélanges un peu les pinceaux et on trouve souvent un "elle" à la place du "il", surtout pour Sebby et Gaby. D'ailleurs il y a un passage ou tu as écris "Gabrielle". Ce n'est rien de grave mais quand on ne connais pas l'histoire cela à pour effet de faire "buguer" et on a tendance à vouloir relire la phrase ce qui coupe la lecture.
Ensuite, ça c'est mon avis personnel mais lire un texte centré, ce n'est pas facile du tout, le regard se perd entre les lignes et ce n'est pas très agréable. Mais il est possible que je soit le seul à qui cela pose problème, et encore une fois ce n'est qu'un détail.

Sinon pour ce qui est de l'histoire, j'aime beaucoup tes personnages, ils ont un caractère marqué qui fait qu'on ne les oubli pas et qu'on ne les mélange pas (surtout Sébastian XD). C'est bien écrit, il n'y a pas de répétition inutile ou de phrase de 6 km de long. Non pour la rédaction rien à redire. Par contre essaye de plus marqué les passage où tu change de personnage. Soit part des tirets ou en indiquant le lieu en gras, ça aide pour la mémorisation =)

Je ne peux pour l'instant rien dire pour ce qui est de l'histoire puisque les passages les plus importants arrivent bientôt ( j'ai hâte d'assister à leur rencontre ! ), mais cela promet et je suis impatient d'avoir la suite !

Good job Greil !!

[ Edit : À si un autre bug mais ça n'a aucun rapport avec l'histoire, est-ce bien normal que tu ais deux chapitres III dans ton dernier post ? ]
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeSam 12 Juin - 19:12

A mon tour de donner mon avis ^^.

Alors tout d'abord, je rejoins Arsène sur le style d'écriture. C'est très bien écris, les personnages sont vraiment originaux et on prend plaisir à les connaître (surtout Seb qui est un sacré phénomène ^^).

L'histoire est intéressante, j'aime beaucoup le fait qu'on assiste au début à un des meurtres. J'ai l'impression de me sentir dans un Columbo, où on sait dès le départ qui est l'assassin, mais on se demande toujours comment le (et ici les) hero(s) vont s'en sortir.

Pour ma part, il y a quelque chose qui me gêne le plus dans tout ça : C'est l'abondance des personnages androgynes. Arsène le souligne aussi, par moment on a du mal à savoir si c'est un homme ou une femme. Pour ma part, je dois avouer qu'il y en a un peu trop à mon goût (l'assassin, Gabriel entre autres). Enfin je pense que c'est surtout le point à revoir, car on a tendance à se mélanger.

Après pour le changement de personnage, personnellement ça m'a trop choqué, mais c'est vrai que de séparer clairement chaque changement serait un plus.

J'attends la suite avec impatience!

William t. Spears
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeLun 14 Juin - 1:42

Merci tous les deux pour vos avis ^^

Alors, j'y répond pour éclairer ^^

Arsène => - les changements de lieux n'auront plus cour dans les prochains chapitres (je suis motivé à les finir XD) vu que Sebby et Gaby vont se trouver ensemble ^^ Mais je penserai à mettre des astérisques pour délimiter les différentes parties.
- Le centrage du texte, c'est par habitude RPG XD Désolé ^^"
- En ce qui concerne le double chapitre III, c'est une erreur que j'ai rectifié car j'ai fait 2 copier-coller sans faire exprès XD

Will=> - Je ne dévoilerai rien à l'intrigue, mais t'inquiète : je sais exactement où je vais avec mes persos ambigüs ^w^
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeLun 14 Juin - 8:52

D'accord, vivement la suite alors !!

Mais fais quand même attention à ne pas mélanger le "il" et le "elle" =P
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeMer 16 Juin - 0:11

Allez, parce que vous m'avez donné la foi, je vous livre le chapitre 4 fraichement écrit ^w^

Good Reading!


Chapitre 4

Après plus d'une quinzaine d'heure de vol, Gabriel Lemalf arriva enfin à la cité d'Athènes, berceau de la démocratie. Quoi que pour Gabriel la démocratie athénienne n'a de démocratie que l'étymologie, et encore : vote interdit aux femmes, aux non-citoyen, aux esclaves (déjà rien que la notion d'esclave dans une démocratie faisait mourir de rire le policier).
Gabriel attendait sa valise depuis maintenant quasiment une trentaine de minutes, et l'impatience se faisait sentir. Ajoutez à cela qu'il avait très mal digéré le repas servi durant le vol.

« Je vais mourir, j'en suis sûr... d'ennui ou d'indigestion, mais je vais mourir. J'espère que leur régime crétois soi-disant porteur de longévité est meilleure que l'infamie servie en guise de repas dans l'avion. Si c'est aussi ignoble, la longévité doit être une sorte de concours : celui qui survit le plus longtemps à ça! Non mais franchement, qui serait assez idiot pour croire que deux grammes de fêta, deux morceaux de tomates et un millilitre d'huile permet d'être en meilleure santé?! Enfin remarquez, avec aussi peu à manger, c'est difficile d'attraper autre chose qu'un amaigrissement de forte proportion. Et en plus... »

Le autres passagers qui attendaient aussi leurs bagages étaient en train de se demander si c'était la fatigue du voyage qui faisait tenir un tel raisonnement à cette jeune fille... non à ce jeune homme (ceux qui pensaient que Gabriel était une fille se reprirent très rapidement : ils avaient souvenir du pauvre garçon qui l'avait abordé à leur descente d'avion, et qui n'eut pour toute réponse à ses avances que le fait de voir Gabriel lui faire poser sa main sur son entre-jambe et de se récolter un coup de boule qu'il ne put éviter, tant la surprise de sentir quelque chose dans le pantalon de Gabriel fut fort), ou bien si c'était simplement son caractère. Il faut dire que le policier n'avait pas déroché un seul mot de tout le vol, alors difficile de se faire une opinion sur ce sujet.
Finalement, l'attente de Gabriel fut récompensée par l'arrivée de son bagage, qu'il agrippa sans ménagement et sortit à vive allure du hall de l'aéroport. Il n'était pas vraiment agoraphobe, mais disons que passer la centaine de personnes au mètre carré, Gabriel était mal à l'aise. Il n'aurait pas fait un malaise, n'aurait pas eu des remontées gastriques mais il était davantage sur ses gardes, craignant un danger familier et étranger à la fois. Vous savez : ce sentiment que quelqu'un vous observe, et quand vous vous retournez il n'y a personne. Ben pareil, mais avec des gens normaux sauf que vous faîtes abstraction de ces gens... enfin bref, ce n'est pas une étude freudienne sur l'Unheimliche dans les aéroports.
Gabriel se sentit idiot ne pas avoir songé à demander le numéro de téléphone de son homologue américain. Il devait donc attendre sur le parvis de la sortie de l'aéroport. Il attendit durant une bonne heure, heure durant laquelle il faut bien l'avouer il s'ennuya autant qu'une souris en train de regarder un fromage vieillir. Il songea à appeler Ryo Ramunaka, et c'est en y pensant qu'il pensa aussi qu'il aurait pu dès le départ lui demander de contacter le supérieur de Sebastian Light pour qu'il lui transmette son numéro de téléphone. Ainsi, ne perdant plus une seule seconde, Gabriel décrocha son portable, et composa le numéro de Ramunaka. Après deux sonneries, la conversation commença.

-Allô Gabriel? Bien arrivé?
-Oui assez bien arrivé il faut l'avouer. Mais j'avoue être aussi un idiot.
-Enfin, pourquoi dis-tu cela?
-Vous pensez qu'être parti retrouver quelqu'un sans avoir demandé au préalable le numéro pour joindre ce dit quelqu'un soit une preuve d'intelligence?
-...Certes, je te l'accorde, tu as, enfin nous avons eu une faille dans notre perfection. Enfin que veux-tu, cela prouve au moins que nous sommes humains. Tu attends Mister Light depuis peu?
-Disons qu'une heure est peu dans une journée, mais quand on attend en vain c'est aussi long qu'un siècle.
-Je vois. Écoute, va à l'acropole. Après tout, c'est là que vous deviez retrouver votre mystérieux employeur. Si cet américain a deux sous de jugeote, il est probablement déjà sur place. De toute façon, tu n'as pas grand choix d'alternative. De mon côté, je vais contacter son chef. Je lui demanderai de t'appeler directement, comme ça par la suite tu pourras aussi le joindre. Sait-on jamais : ton coéquipier pourrait ne pas être avec toi à un moment donné et que tu doive appeler le FBI.
-Je vous fais confiance. Merci. Je me rend de ce pas à l'acropole... Mais au fait, je ne vous ait pas réveillé?
-Pas vraiment, j'ai bu au moins l'équivalent de l'océan pacifique en thé pour tenir debout en attendant que tu atterrisses. Allez, bonne chance!
Le japonais raccrocha. Gabriel regarda son téléphone en secouant la tête et en faisant la moue. Il pensait que franchement, il fallait être un peu fou sur les bords pour se droguer de théine. Enfin, après tout il n'était pas le fils de son supérieur, il pouvait faire ce qu'il voulait. Le policier avait plus urgent en tête.

« Quatre heures! Quatre heures que j'attends les américains! Entre l'autre qui a dut finalement venir à Athènes en pédalo, et son chef qui doit être en train de m'envoyer un hibou (oui, Gabriel aime beaucoup les romans britanniques) pour me donner son numéro de téléphone, je suis gâté, vraiment! Si j'avais su j'aurais appeler le Docteur pour qu'il me fasse venir directement à l'heure où je devais vraiment rencontrer Sebastian Light! Au moins j'aurais voyagé dans un TARDIS! (ah oui, et il aime aussi les séries de science-fictions d'outre-manche) »
D'ordinaire déjà peu patient, Gabriel venait d'atteindre son paroxysme. La première personne qui allait avoir le malheur de lui demander l'heure risquait de se faire rugir au visage, et encore si elle est chanceuse. Il n'attendrait que l'arrivée de Sebastian, passe encore; mais qu'en plus Ington ne daigne pas le contacter lui mettait les nerfs en pelote. Il marchait de long en large, juste pour tenter de se calmer. Quand soudain, le plus improbable se produisit. Son téléphone sonna. Toujours contrarié, son décrochage fut plus que froid.

-Allô!
-Euh... bonsoir... ici Joseph Ington à l'appareil...
-Eh bien! Il s'en est fallu de peu! 5 minutes après et je risquais d'être mort de vieillesse!, dit-il dans un anglais sans accent nippon.
-Oui, je sais navré... j'ai eu du travail et...
-Et moi vous croyez que je suis en Grèce pour quoi?! Pour enfiler des perles?!
-Non évidemment... je suis vraiment désolé. Disons que j'ai eu un empêchement, et surtout que je n'arrivais pas à contacter Sebastian.
-Ah parce qu'en plus il n'a pas branché son portable?! Elle est fine votre équipe au FBI!
-Si il l'avait branché...avant d'aller en garde à vue.
-... Pardon?, demanda Gabriel en japonais
-Pardon?
-Oui c'est cela.
-Quoi donc?
-Ce que j'ai demandé.
-Quand ça?
-Pfffffffff... BREF! Qu'entendez-vous par « garde à vue »?
-J'entends garde à vue, que voulez-vous que je puisse faire deviner d'autre qu'une garde à vue en parlant de garde à vue?
-Et comment se fait-il qu'un agent du bureau fédéral d'investigation de Washington DC se retrouve en garde à vue, sur un territoire non-américain, en pleine mission, alors qu'il vient à peine de sortir de l'avion?!
-Sebastian a été... disons un peu brusque et maladroit envers le corps... pardon la personne d'un agent de police grec.
-Je vois... Je suppose que cela signifie que je doive aller le chercher, n'est-ce pas?
-Désolé de vous mettre dans une telle situation.
-Ah arrêtez de vous excuser, c'est épuisant à force! Ce qui est fait est fait! Très bien, puisqu'on m'a collé ce Sebastian Light dans les jambes, je crois qu'il soit normal que je doive m'en occuper. Mais je vous préviens que la prochaine fois, je le laisse là où il est. Je veux bien faire l'équipier, mais je ne serai pas sa nounou!
-Bien sûr, bien sûr, je comprends tout à fait. Vraiment désol...
Gabriel raccrocha au nez de Joseph Ington. Il l'avait prévenu d'arrêter de s'excuser car cela l'ennuyait au plus haut point. Il était déjà assez épuisé par le vol, l'attente, la faim, pas besoin d'entendre les jérémiades d'un américain. Voulant en finir le plus rapidement possible avec cette affaire, Gabriel appela un taxi pour l'emmener jusqu'au commissariat.

Une fois arrivé, Gabriel alla directement à l'accueil. Il se présenta en montrant son badge d'officier de la police scientifique d'Hokkaidô, et dit en anglais qu'il venait payer la caution de son co-équipier, Mister Sebastian Light. Et là, il y eut un arrêt net partout dans tout le commissariat. Même les délinquants avaient stoppés leurs cris. La femme de l'accueil, l'officier Alios d'après ce que disait son badge, le regarda avec des grands yeux.
-Excusez-moi, mais vous avez bien dit... Sebastian Light.
-Euh... oui. Enfin j'espère ne pas me tromper. Vous me faîtes douter... je dois peut-être préciser que nous venons juste de devenir équipiers. Je ne l'ai jamais vu avant.
Un soupir fut exprimé par la plupart des officiers proches, et les activités reprirent. Gabriel se retourna vers l'officier Alios, qui appela le central pour leur demander de libérer Sebastian. Du moins, Gabriel ne parlant pas grec, il supposa que c'était cela dont il était question.
-On peut m'expliquer?
-Vous n'êtes pas au courant de ce qu'a fait votre équipier?
-J'ai été prévenu il y a peu. Dîtes-vous que je l'ai attendu durant cinq heures au total, pour que finalement on m'annonce qu'il est en garde à vue pour coups et maladresse envers un agent de l'ordre dans l'exercice de ses fonctions. Donc si ça ne vous fait rien, vous pourriez me le faire libérer, histoire que je vous en retire le poids? Car même si ce qu'il a fait m'importe peu dans les détails, il est de toute évidence sûr que son crime émeut la population de votre commissariat.
-En effet, mais bon vous savez : tenter de vio... ah, voilà votre Sebastian Light.
Gabriel leva les yeux. Et il vit ce qu'il ne s'attendait pas à voir. Un visage à cinquante centimètres du sien, ainsi qu'un corps lui tombant dessus pour l'enlacer tandis qu'ils se trouvent au sol tous deux. Sous l'impact, Gabriel perdit tout sens des réalités. Il sentait juste une masse coller à lui en train de le câliner comme le ferait un chaton et en train d'enfouir son visage dans ses vêtements.
-Oh merci, merci, merci,merci pour m'avoir fait libérer! Vous êtes mon sauveur! Laissez moi vous exprimer ma gratitude.
Et sans même laisser le temps à Gabriel de rétorquer, Sebastian colla ses lèvres contre celles de Gabriel. Ce dernier ouvrit de grands yeux et se libéra de l'emprise de Sebastian en le repoussant. Le nippon s'essuya les lèvres.
-Mais vous êtes malade! Qu'est-ce qui vous prend de me sauter dessus et de m'embrasser de cette manière! On devrait vous faire enfer...Ah d'accord... Je comprend mieux le « brusque et maladroit envers le corps » que m'a sorti votre chef.... Et je comprends encore mieux la raison d'un tel silence à l'évocation de votre nom. Vous ne devez pas avoir chaumer durant votre incarcération, Mister Light.
A l'appel de son nom, Sebastian regarda Gabriel avec des étoiles plein les yeux.
-Oh vous connaissez mon nom! C'est donc le destin qui cherche à nous réunir. Je savais bien que mon âme sœur viendrait me libérer tel un Prince sur son noble destrier! Mais bon, je pensais que ce serait une belle jeune fille... remarquez, un bel éphèbe tel que vous me convient tout autant. D'ailleurs vous ne seriez pas un homme aussi beau, je doute que je vous aurais embrassé. J'aborde, mais rares sont ceux qui ont goûté mes lèvres.
-... Vous portez mal votre nom Mister Light : vous êtes loin d'être une lumière!
-Oh ça va hein, elle est moisi votre réflexion. On me l'a sorti des centaines de fois. Moi au moins je ne porte pas à confusion sur mon visage, Mister Jeune-fille.
-Non mais je... vous savez que je suis un homme?
-Ou alors vous avez une barre de céréales dans votre pantalon. J'ai bien senti votre... petit soldat entre vos cuisses.
-Mais vous m'aviez pris pour une femme?
-Non mais oh, je suis peut-être pas une lumières mais j'arrive encore à reconnaître un homme.
-... VOUS ÊTES GAY?!
-Indéterminé dans mes choix serait la plus juste formulation. Par contre vous, si vous ne l'êtes pas...
-Quoi?! Mais je... mais... non, je suis... non je ne peux pas dire normal... mais si : je suis normal moi! Je ne saute pas sur les gens pour les embrasser, et encore moins si ce gens est un homme!
-Oui oui... bien sûr. Allez dire ça à votre serpent dressé dans son panier en coton, je crois qu'il sait mieux que vous même ce qui vous attire.
-Mon serpent?
Gabriel baissa ses yeux sur son pantalon et vit une petite bosse se dessiner. Il rougit de honte et posa ses mains dessus pour tenter de le cacher.
-Cela n'a rien à voir! J'ai été... surpris! J'avais la tête ailleurs... bref, présentations : Mister Sebastian Light, je suis votre équipier japonais : Mister Gabriel Lemalf.
-Enchanté. Ne le prenez pas mal, mais je pensais avoir affaire avec un japonais natif.
-Je suis natif.
-Non mais vous voyez ce que je veux dire? Un japonais ayant les yeux bridés... un japonais quoi!
-Je ferais en sorte de ne pas prendre cette remarque comme une insulte raciste... bref, avec vos exubérances anormales, nous sommes plus qu'en retard pour le rendez-vous avec notre commanditaire. En route.
-Allons-y.
-... Peut-être devriez-vous d'abord aller chercher vos bagages...

Dans le taxi les amenant au lieu de rendez-vous, alors qu'ils avaient déjà parcouru une bonne distance et qu'ils étaient presque arrivés à destination, Sebastian brisa le silence de mort qui régnait dans le véhicule depuis leur départ du commissariat.
-Dîtes, on se tutoie, on se vouvoie?
-Pour l'heure on va à l'acropole. Ensuite je préférais qu'on soit assez éloigné l'un de... Mais voulez-vous bien enlever votre main de ma cuisse!
-Ah pardon.
-Je sens que cette enquête va être un calvaire.
-Oh pourquoi pensez-vous cela? Moi je trouve que cela démarre sur de bons auspices.
-...Question de point de vue... et d'orientation sexuelle.
-Je ferais en sorte de ne pas prendre cette remarque comme une insulte homophobe.
Sebastian rit de son imitation de Gabriel, ce qui était loin de faire rire l'intéressé. Au contraire, il trouvait cela puéril. En voyant que Gabriel levait les yeux au ciel en se tenant la tête, Sebastian lui donna un petit coup de coude.
-Allez Gaby, soit pas …
Instinctivement, la main du nippon gifla la joue américaine.
-Ne m'appelez jamais Gaby. Ni Gabriel. Ni même Gab, Gabyche...en fait, ne m'appelez pas. Même mieux, ne me parlez pas.
-Charmant...on va bien s'amuser je le sens.
-Nous sommes là pour enquêter sur des disparitions, pas pour aller à un camping! Nous n'avons pas le temps de nous amuser.
-Rabat-joie... mais bon tu es mignon, ça compense ton sale caractère.
-C'est pas bientôt fini cette drague à deux sous?!
-Ma drague je sais pas, mais notre course en taxi elle si.
La voiture s'arrêta. Les deux hommes sortirent, Gabriel paya le chauffeur tandis que Sebastian sortait les valises. Le taxi partit. En se retournant vers son homologue, Gabriel vit l'éclat de la lune se refléter sur la peau et dans les yeux de l'américain. Sous cet éclat, il avait l'air d'un ange descendu du ciel. Même s'il prônait son hétérosexualité, il mentirait en disant qu'il ne trouvait pas Sebastian beau à se damner.
-Ouah Gabriel, t'es trop sexy sous la lune! Mais je suis sûr que ta lune personnelle doit être encore plus belle!

Sebastian ou comment casser un rêve en quelques paroles. Cette remarque eut pour seul effet de faire sortir Gabriel de sa méditation.

-C'est d'une poésie... bref, j'espère que notre retard n'a pas découragé l'anonyme qui nous a mandé car...
-AÏE! Une bête vient de me piquer... elle a laissée son dard dans ma nuque!
-Il n'y a apparemment qu'à vous qu'il arrive de tels soucis.
Peu de temps après, Gabriel sentit aussi un dard pénétré sa peau. Il se dit que cela était étrange, car des insectes à dards en pleine nuit, près de l'acropole d'Athènes ne devaient pas être si nombreux, et l'éventualité de se faire piquer à si peu d'intervalle est quasiment de l'ordre de 0%. Mais ce qui intrigua le plus Gabriel, c'est la puissance avec laquelle l'envie de dormir se faisait sentir. D'ailleurs, Sebastian semblait lui aussi plonger dans les bras de Morphée. Ils s'assirent tous deux sur le parvis du monument.
-Gabriel... Je peux poser ma tête sur tes genoux s'il te plaît?
-Et puis quoi encore? Je ne suis pas un coussin, prends ton manteau.
-Allez, s'il te plaît...
-... on met ça sur le compte de ma fatigue. Vas-y, mais je te préviens qu'au moindre mouvement suspect, je te fais redescendre jusqu'au commissariat à grands coups de pieds là où je pense.
-Promis...
Sebastian posa donc sa tête entre les genoux de Gabriel. Il agrippa le manteau de ce dernier, et vit la main du nippon redescendre vers son visage. Il commença à lâcher le manteau avant de recevoir ce qu'il avait pris pour une gifle, mais il vit que la main de Gabriel se posa sur son épaule, tandis que l'autre se posa sur ses cheveux.
-... Gaby?
-Quoi?
-... Rien. Bonne nuit.
-Bonne nuit. Et tu as pas intérêt à ronfler... sinon je te … bouche .. le nez.
Gabriel s'endormait progressivement, de même pour Sebastian. Mais au moment où Gabriel sentit qu'il tombait les tréfonds du sommeil, il sentit un coup de nez sur son ventre. Il grogna un peu. Sebastian prit ce grognement pour une réponse.
-Tu as remarqué... tu me tutoie... tu m'as laissé t'appeler... « Gaby »... et tu … m'enlaces... et tu es... tendre...
-...je t'ai dit... sommeil...ne fais pas...illusions...je suis...as...comme toi...
-Bien sûr... dors bien Gabriel...
-Toi aussi...Sebastian.

Durant le début de leur phase de sommeil, ils avaient quelque peu bougé. Des hommes s'approchèrent d'eux. Il n'avait pas vu comment, mais au final, Sebastian était dans les bras de Gabriel, leurs mains entremêlées les unes dans celles de l'autre, leurs lèvres collées ensemble.
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitimeMer 16 Juin - 1:49

la suiiiiiiiiiiiiiiiteuuuuuuuuuuuh !!!!!! *w*

*imagine déjà la réaction de Gabriel en se réveillant. /EXPLDR/*

Elle est trop énorme ton histoire !!! *w* je la n'aime !!! *w*
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MessageSujet: Re: Rien à voir avec Kuroshitsuji XD   Rien à voir avec Kuroshitsuji XD Icon_minitime

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