La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres !
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Invité Invité
Sujet: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres ! Mar 22 Juin - 19:59
Généralités ~
Nom : Castagnier De Brunel
Prénom : Candice
Race : Humaine
Age : Dix-sept ans
Sexe : Féminin
Rang : Marquise
Rôle/Fonction : Veiller au bon fonctionnement des entreprises dont elle est l'héritière.
Nationalité : Française
Sexualité : Je préfère les hommes ♥
Feat Rin Tohsaka ~ Fate/Stay Night
Descriptions du personnage ~
Description physique : Une jeune fille incontestablement charmante et dans la fraîcheur de l'âge, tout ce qu'il y a de plus séduisant. Candice possède de magnifiques cheveux noir corbeau, ondulant jusqu'au bas de son dos qu'elle attache habituellement à l'aide de rubans de soie. Ses yeux abordent une superbe couleur bleue, comparable à l'éclat d'une gemme de saphir.
Une silhouette fine et élancée, des muscles discrets dissimulés sous une peau lisse et laiteuse, et des mensurations plus qu'acceptable contribuent à l'élégance de la demoiselle. Comme toute jeune femme issue du milieu de la noblesse, elle est très coquette et accorde énormément d'attention à sa tenue : Maquillage discret mais minutieux, chevelure parfaitement entretenue et coiffée, robes raffinées et bijoux précieux... Aucun détail n'est négligé. Lorsqu'elle doit aller à la rencontre de qui que ce soit, sa prestance est toujours irréprochable. Or, la jeune fille aime et respecte énormément les animaux : C'est pourquoi elle ne porte jamais ni cuir ni fourrure. Et pourtant, elle cache quelques secrets qu'on ne lui connait pas. Notamment un talent inattendu dans l'art du déguisement. Il y a certaines choses que l'on ne peut pas se permettre de faire lorsqu'on est une Marquise.
Quoi de mieux que de se faire passer pour quelqu'un d'autre afin de ne pas se faire pincer ? Son accoutrement favori : Le Travestissement. Candice porte le pantalon aussi bien qu'un homme et elle n'a jusqu'à présent jamais été démasquée, vêtue des habits qu'elle a conservé de son père. Ayant passé un pacte avec un démon, elle possède le symbole de ce contrat marqué sur la langue, bien qu'elle l'ai longtemps conservé au niveau de l'oeil gauche.
Description psychologique : C'est une jeune fille assez hypocrite, son comportement est tout à fait différent selon la personne qui se tient en face d'elle. Si vous écoutez ce qu'il se dit à son sujet dans les salons, vous entendrez parler d'une jeune fille souriante et agréable, très responsable pour son âge et qui a le sens de l'hospitalité. Elle se montre sous son meilleur jour auprès des hauts rangs de la noblesse; bien que la vérité soit toute autre. Candice s'avère être une personne assez capricieuse, qui nécessite de l'attention lorsqu'elle en réclame, et qui change d'avis en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Elle est très lunatique, et un rien peut transformer sa bonne humeur en sadisme accentué. L'espèce humaine la dégoûte. Parce que les hommes sont fourbes et qu'on ne peut leur faire confiance. Pour peu que l'on possède du charme et de l'argent, l'on peut obtenir ce que l'on désire de ces créatures perfides. La jeune Marquise l'a bien compris; et parce qu'elle est consciente d'être condamnée, mieux vaut rendre cette futile existence la plus agréable qui soit. Et ce par tous les moyens possibles. Vous pourrez vous apercevoir que Candice apprécie beaucoup les animaux. Elle possède une dizaine de chevaux, et pas moins de vingt chiens qu'elle met à contribution dans le but d'assurer la surveillance de son domaine. Selon elle, un animal est plus digne de confiance qu'un être humain. Parce que les animaux ne mentent pas, et qu'il est plus facile de cerner leurs traits de caractère.
C'est une grande amatrice d'art et de littérature : Elle possède une quantité déconcertante de livres; pièces de théâtre, romans, recueils, partitions... Et pratique elle-même le piano avec passion. Elle apprend depuis peu le violon et le dessin, et bien qu'elle aime regarder les autres danser elle en est incapable. Lors des réceptions, elle avait jusqu'à présent toujours réussi à y échapper en jouant un morceau de musique pour ceux qui, eux, savaient danser.
Histoire ~
Quelle histoire compliquée que celle de la famille De Brunel...
Margaret Adamson était une jeune femme qui réussit à s'imposer dans la noblesse anglaise grâce à un don inné pour la cuisine. Elle s'était fait un nom en exploitant de main de maître les arômes des fèves de cacao; la qualité et le raffinement de ses produits chocolatiers étaient sans égal. Afin d'exporter ses créations dans les pays étrangers et ainsi élargir son revenu, elle dût faire affaire avec un spécialiste du commerce maritime français : David Castagnier. La jeune anglaise pût, de la sorte, étendre son marché dans la majeure partie de l'Europe grâce à l'aide que lui avait fourni cet homme. Ils tombèrent amoureux; Margaret vint s'installer en France pour offrir sa main à son bien-aimé, et le fruit de leur amour donna naissance à une petite fille qui fut baptisée Isabelle. A peine l'enfant eut fêté son dixième anniversaire qu'il fut convenu un union avec le futur Seigneur du Marquisat de Marage, dans le sud de la France, Monsieur Luc De Brunel qui à l'époque n'était pas plus âgé que Mademoiselle Isabelle. Il s'agissait de l'un des plus beaux lieux que l'on pouvait trouver sur la Côte d'Azur. ''Marage'' signifie ''littoral'' ou ''bord de mer'' en provençal. Le Marquis De Brunel avait en effet à sa charge l'un des plus sublimes territoires de toute la France.
Luc ne s'était pas seulement contenté de reprendre les fonctions que son père lui légua; il avait le sens des affaires et s'était permis de racheter une chaîne de magasins de bijoux en faillite. Son goût de l'esthétisme était très raffiné, il créa lui-même plusieurs modèles de colliers et de bagues en prenant soin de marier correctement la brillance de l'or et l'éclat des joyaux précieux. Ces modèles-là remportèrent un succès fulgurant, et les boutiques échappèrent à une chute précédemment jugée inévitable. Il épousa Isabelle peu de temps après, et ayant réuni toutes les conditions nécessaires au fondement d'un foyer, ils eurent un enfant. Un garçon. Un garçon qui perdit la vie pas moins d'une semaine après sa naissance. Les parents furent profondément touchés par ce malheureux évènements, et particulièrement la mère, qui même après des années ne put faire taire son chagrin. Elle refusa toute nouvelle tentative et fit de nombreuses dépressions.
Luc n'avait pas oublié, mais... Il avait des envies; des envies que sa femme n'était pas disposée à satisfaire. C'est ce qui le poussa à aller ''voir ailleurs''. Il fit de nombreuses rencontres, eu plusieurs aventures, mais aucune d'entre elles n'était comparable à ce qu'il vécu avec ''elle''... Elle se faisait appelée Gaëlle, elle était belle, attentive, et possédait toutes les qualités qu'un homme tel que lui aurait pu espérer. Ce n'est que plus tard qu'il découvrit qu'elle était ce que l'on appelait communément une ''fille de joie''. Malgré cela, ses sentiments persistèrent, et si son argent pouvait permettre à cette femme de mieux vivre, il était prêt à lui en faire don. Leur relation dura quelques mois. Ils cessèrent de se voir le jour où Isabelle, qui n'était au courant de rien, annonça à son époux qu'elle était prête à lui donner de nouveaux enfants. Le Marquis prit conscience de l'ignominie de ses actes, et cessa de fréquenter Gaëlle. Ils fut aux petits soins avec son épouse, lui offrait des cadeaux tous les jours, comme pour se soulager du poids de ses agissements. Madame tomba enceinte; avant de faire une fausse couche. Ils firent une pause durant quelques semaines. Et un jour, le téléphone sonna.
« ...Nous avons trouvés vos coordonnées dans les effets personnels de la victime. Cela fait près d'une semaine que le corps a été découvert, nous avons besoin d'une identification avant de pouvoir faire quoi que ce soit... »
Gaëlle avait été assassinée. Ou peut-être un suicide, qui sait. Luc put le constater de lui-même en acceptant d'identifier la victime le lendemain. Mais il était loin d'avoir imaginé la suite des événements. Lors de l'autopsie, il fut découvert que la jeune femme était enceinte. Une opération fut désespérément pratiquée, et contre toute attente, l'enfant avait réussi à vivre en autonomie pendant presque une semaine entière. On lui demanda s'il pensait être le père; il répondit que non, qu'il l'avait fréquenté trop peu de temps pour que cela soit le cas. On lui annonça alors que l'enfant serait placé dans un orphelinat. Et ça, il n'arrivait pas à l'accepter. Pour l'amour qu'il avait porté à cette femme durant ces quelques semaines, il réagit de façon totalement inconsidérée. Il prit l'enfant avec lui. Mais il ne pouvait pas se résoudre à raconter la vérité à Isabelle; car elle n'était pas en état de l'entendre. Le bébé fut donc confié aux servantes de la demeure, avec l'ordre formel de garder la présence de cet enfant secrète. Et cela se passa ainsi pendant très longtemps. Le Marquis menait une vie normale aux côtés de son épouse, en se rendant régulièrement dans l'aile réservée aux domestiques pour voir l'enfant dès qu'il le pouvait.
Le nouvel événement majeur qui eut lieu fut sans aucun doute l'arrivée d'un nouveau domestique, engagé par Isabelle. Luc, craignant que celui-ci ne dévoile son secret, protesta longuement. La jeune femme lui annonça alors qu'elle était enceinte, et qu'elle avait désormais besoin d'être davantage entourée car elle ne comptait pas perdre une nouvelle fois cet enfant. Le Marquis ne put que se plier aux désirs de sa compagne. L'enfant de Gaëlle était alors âgée de cinq mois. C'était une fille, et elle était le divertissement favori des servantes de la maison. Toute l'attention était toujours fixée sur elle : Les jeunes femmes la coiffaient, l'habillaient, et jouaient avec elle sans arrêt. Autant dire que les adultes s'amusaient plus que le bébé. Et ce qui dû arriver arriva. Séraphin, le nouvel arrivant, découvrit l'existence de ''la petite''. Les autres domestiques lui expliquèrent la situation et le supplièrent de ne pas en informer Madame; celui-ci se contenta de répondre avec un sourire sarcastique que tant qu'elle ne lui poserait pas de questions, il n'avait aucune raison de la mettre au courant. A ce moment-là, il voulu s'approcher de l'enfant. Et la première réaction de la petite fille fut de se mettre à pleurer. Comme si elle avait senti le danger venir.
Car le petit Séraphin au visage angélique n'avait rien d'un jeune garçon innocent. Il s'agissait d'un démon. Un démon qui avait accepté de se plier aux ordres d'Isabelle en échange de son âme... Le jeune homme, amusé, prit ''la petite'' dans ses bras et passa délicatement sa main sur le visage du bébé pour la calmer. Les pleurs cessèrent immédiatement après que la petite fille se soit emparé du gant de Séraphin. Les témoins de la scène ne purent s'empêcher de montrer toute leur admiration au nouveau venu. Ce dernier ne tenta pas de récupérer son gant et confia l'enfant à l'une des domestiques présentes. ''La petite'', car elle n'avait toujours pas de nom, était devenue pour lui aussi un sujet de curiosité, et il lui arrivait souvent de la prendre avec lui en prétextant que cela lui permettrait de savoir quoi faire lorsque Madame aurait accouchée. Et cette fois, Isabelle donna naissance à une superbe petite fille en pleine santé. L'accouchement s'était fait à la maison et tout le monde avait fait en sorte que cela se déroule de la meilleure façon possible. ''La petite'' avait alors un an passé de quelques semaines. Elle savait marcher seule, et c'était rendue par ses propres moyens là où toute la maison s'était réunie. Du lit, Isabelle ne vit pas l'enfant se tenir devant l'entrée de la chambre avec son regard rempli d'interrogations. Discrètement, Luc ordonna à Séraphin de reconduire ''la petite'' jusqu'à l'aile des domestiques, ce qu'il fit sans protester.
Il n'avait aucune raison pour obéir au Marquis; alors pourquoi le faisait-il ? Parce qu'il avait le sentiment que cet homme pourrait devenir une de ses nouvelles proies. Pas moins d'un mois après la naissance de la petite Lola C. De Brunel, Isabelle perdit la vie suite à des complications au grand bonheur de Séraphin. Même si ce dernier se garda bien de le faire savoir. Il resta tout de même au manoir, curieux de voir comment Luc allait gérer la situation. Et Luc avait de la suite dans les idées; il fit passer ''la petite'' pour une enfant âgée de quelques mois, et la fit baptisée en même temps que sa véritable fille. ''La petite'' devint officiellement la soeur aînée de Lola, et elle fut nommée Candice C. De Brunel. Débuta alors le quotidien d'un père célibataire à seulement trente et un ans pour le Marquis. Et il ne prit pas son rôle à la légère. Les deux petites filles grandirent côte à côte dans le manoir familial, sans jamais manquer de rien. Tous les domestiques mirent la main à la pâte, même Séraphin qui continuait de jouer le rôle du jeune serviteur sympathique dans l'espoir de se mettre une nouvelle âme sous la dent. Bien sûr, personne ne s'était encore rendu compte de son double-jeu.
On s'aperçut au bout de quelques temps que la petite Lola était née complétement sourde. Elle n'était pas muette, mais les enfants apprennent à parler en répétant ce qu'ils entendent. Et aucun son ne parvenait à son oreille. Tout le monde apprit donc ensemble à parler le langage des signes. Contre toute attente, le handicap de l'enfant ne l'indisposait pas autant que l'on aurait pu le croire, et elle paraissait très heureuse. Candice, quant à elle, était aussi épanouie que sa soeur qu'elle adorait. Leur enfance fut probablement le meilleur moment de toutes leurs vies. Elles apprirent ensemble à lire, à écrire, à compter... Lola éprouvait quelques difficultés, mais Candice s'empressait de lui apporter son aide. Comme elle n'arrivait pas à apprendre à lire, Candice lui lisait elle-même des histoires, mimant princesses, dragons et tous les univers fantastiques que l'on retrouve dans les livres. Leur entente venait peut-être du fait qu'elle n'était pas du même sang, et qu'elles étaient plus des amies que des vraies soeurs... Quoi qu'il en soit, il n'y eut jamais de jalousie entre elles. Leur père leur accordait autant de temps qu'il le pouvait, et leur apprit l'équitation et la musique. Mais Candice n'était pas satisfaite; elle apprit très rapidement à monter ''en amazone''; et elle, elle voulait monter ''comme Père''. Il tenta de lui expliquer que seul les garçons pouvaient monter à califourchon sur un cheval. Le lendemain, Candice se présenta à son père déguisée en garçon; il fut d'abord énormément surpris, puis ne put s'empêcher d'en rire. Séraphin, quant à lui, commençait à baisser les armes face à la force d'esprit donc Luc faisait preuve. Mais cela ne dura pas bien longtemps.
Candice avait dix ans; Lola en avait neuf. Un soir, alors qu'elles se trouvaient toutes les deux dans le grand Salon, leur père arriva en catastrophe sa main ensanglantée plaquée sur son torse. Il s'était écroulé dans l'entrée. Candice l'avait entendu entrer brusquement et tomber à terre. La pauvre Lola, elle, ne s'était aperçue de rien. L'aînée expliqua alors à sa jeune soeur qu'elles allaient jouer à cache-cache, et lui demanda de compter jusqu'à cent avant de lui bander les yeux. Elle se précipita ensuite dans l'entrée et découvrit son père mourant. Il lui dit que des hommes qui en voulaient à leurs propriétés s'en étaient prit à lui, et qu'ils fallait à tout prix qu'elles se sauvent. Alors qu'elle se redressait, il lui prit la main et la serra fort contre son coeur : « Protège ta soeur à tout prix » lui dit-il. Puis son étreinte se relâcha. Les yeux pleins de larmes, Candice revint dans le grand Salon où sa soeur était toujours en train de compter. Elle verrouilla la porte ainsi que toutes les issues possibles, et commençait à chercher frénétiquement dans les livres de la bibliothèque. Elle l'avait lu quelque part, elle en était sûre : « ...Vous protégera... Réalisera le moindre de vos désirs... » Oui, elle avait lu quelque chose comme ça. Une main se posa alors sur son épaule, elle hurla. La personne s'agenouilla à côté d'elle et lui tendit un livre, en lui disant avec un léger sourire que c'était certainement celui qu'elle cherchait. C'était Séraphin. Il ouvrit le livre à la page correspondante, écrite en latin, ou le mot ''DAEMON'' siégeait en haut de la page. Elle ne put une nouvelle fois retenir ses larmes en constatant qu'elle ne comprenait pas la manière dont elle devait procéder.
« Je veux protéger ma soeur... » « Qu'importe ce que je devrais donner en échange, je suis prête à tout ! » « Ne la laisse pas mourir ! »
Séraphin ne put s'empêcher de lui demander si elle mesurait l'ampleur de ses paroles. Elle lui répondit que cela lui était totalement égal, que la seule chose qui importait à ses yeux était la vie de l'unique personne qu'il lui restait. Un étrange tatouage apparu alors sur son oeil gauche. Lorsqu'elle sécha ses larmes et rouvrit les yeux, Séraphin se tenait devant elle, un genou à terre, et lui dit : « Ordonne ce que tu veux, et j'obéirais. » Candice était totalement perdue, mais répondit : « Je veux que les assassins de mon père nous laisse tranquille. » Le jeune homme quitta alors la pièce. La petite fille se tourna alors vers une glace et observait l'étrange symbole qui encerclait son oeil. C'est alors que les bruits de l'extérieur parvinrent à son oreille : Des cris, des coups, et d'autres sons peu rassurant se mêlaient au chant nocturne des grillons. Puis, le calme plat. Un silence pesant qui demeura pendant plusieurs secondes. Alors que Séraphin revenait calmement dans le manoir, Lola ôta le bandeau qui lui recouvrait les yeux. Voyant Candice à quelques mètres d'elle, elle lui demanda avec des gestes pourquoi elle n'était pas cachée, et quel était ce dessin étrange qu'elle avait sur le visage. L'enfant éclata en sanglots et prit sa jeune soeur dans ses bras.
En grandissant, Candice prenait peu à peu conscience de l'importance de son engagement. Elle avait compris que cette nuit-là, elle s'était condamnée elle-même. Mais maintenant, elle avait dans sa manche un atout qui lui permettait de faire absolument tout ce qu'elle voulait. Elle était sûre de pouvoir protéger Lola, désormais. Séraphin s'occupa des démarches administratives sur demande de la jeune fille, et elles purent toucher leur héritage. Les termes du contrat stipulaient que la chaîne de magasins de bijoux que gérait leur père revenait à Lola, et que Candice hériterait de la gestion du commerce chocolatier d'Isabelle. Leurs grands-parents, ou du moins ceux de Lola, vinrent s'installer au manoir lorsqu'ils apprirent la nouvelle et épaulèrent ainsi les petites filles dans leur démarche. Avec le recul, Candice ne savait plus quoi penser de Séraphin. Elle était partager entre un sentiment de haine et un sentiment d'affection : De l'affection parce qu'il était auprès d'elle depuis qu'elle était bébé, et qu'il s'était toujours montré agréable; et de la haine pour la simple et bonne raison que cette fausse sympathie était intéressée. Séraphin... Ce nom faisait-il allusion aux anges qui accompagnent Dieu ? Non, cet homme n'avait rien d'un ange. C'était un démon. ''Séraphin'' signifie également ''ardent'' en hébreu... Après une brève discussion, Candice prit la décision de le rebaptiser. C'est elle qui lui donna le prénom ''Johan''.
Ce qui poussa la jeune fille à devenir telle qu'elle est aujourd'hui fut sans aucun doute la dernière tragédie qu'elle dut vivre. Celle qui changea à jamais les grandes lignes de sa destinée. A seulement quinze ans, Lola découvrit qu'elle était atteinte de la tuberculose; tous les médecins qui furent convoqués étaient dans l'incapacité de soigner l'adolescente, qui fut condamnée à une mort certaine. Alors qu'elle sentait peu à peu la vie s'enfuir, elle demanda à parler seule à seul avec Johan. Candice ne sut que plus tard ce qu'il s'était passé à ce moment-là. Lorsqu'ils furent bel et bien isolés, Lola s'adressa au valet à l'aide de gestes apathiques mais très clairs. Elle lui dit qu'elle connaissait le lien qui l'unissait à sa soeur, et qu'elle avait une requête à lui faire. Johan avait été engagé par Candice dans le but de protéger la vie de Lola. Elle expliqua à ce dernier qu'il avait failli à sa tâche, car la tuberculose était une maladie infectieuse et non héréditaire. Parce qu'il n'avait pas rempli les termes du contrat, il était selon elle inadmissible qu'il s'empare de l'âme de Candice après le dernier souffle de Lola. C'est pourquoi cette dernière lui proposa un arrangement :
« Je suppose que tu ne voudras pas annuler ce pacte, lui dit-elle avec les mains. Puisque mon âme risque à tout instant de quitter mon corps, prends-la. Tout de suite. Mais je veux qu'en échange, tu demeures aux côtés de Candice et lui permette de mener une vie la plus longue et la plus plaisante qui soit. Je veux que la date de sa mort soit repoussée le plus loin possible, et pour cela je suis prête à me vendre immédiatement. Car dans tous les cas, ma vie ne vaut plus rien à présent. »
Satisfait, le ''jeune homme'' s'inclina en signe de consentement. A l'extérieur, Candice ne put que constater devant un miroir la disparition de la marque qu'elle portait jusqu'alors sur l'oeil gauche. Le monde autour d'elle disparu alors pour laisser place à une dimension parallèle des plus étranges, qu'elle avait déjà vu. Johan s'inclina devant elle, en lui précisant que les termes de leurs accords avaient été altérés. La jeune fille revint alors à la réalité avant même d'avoir put comprendre ce qui venait de lui arriver. Elle se retrouva à nouveau devant la glace, et le symbole avait bel et bien disparu. Dans l'incompréhension totale, elle ne put s'empêcher de se demander tout haut ce qu'il s'était passé. C'est en ouvrant la bouche qu'elle aperçu le tatouage sur sa langue. Celui-ci avait changé de place... Candice écarquilla les yeux, son coeur se mit à battre avec un rythme effréné. Elle couru en direction de la porte de la chambre, et y trouva Johan. Celui-ci baissa la tête, et lui annonça que Lola ''lui souhaitait tous ses voeux de bonheur''. La gifle partit toute seule. Elle avait compris. Sans accorder plus d'importance au Majordome, elle rejoignit le lit où était étendue sa jeune soeur.
Peu de temps après, Candice rassemblait toutes ses affaires afin de quitter le pays. Margaret, la grand-mère, tenta de l'en dissuader, mais ses mots n'eurent aucun effet. La jeune fille avait perdu une à une les personnes les plus chères à son coeur dans ce satané pays, et n'avait pas l'intention de s'y attarder davantage. Ne pouvant que constater sa résolution, la vieille dame lui confia les clés de son manoir à Londres, en Angleterre, de l'époque où elle y vivait encore. Elle la mit cependant en garde sur les rumeurs qu'elle avait put entendre, notamment d'un assassin qui sévirait la nuit près d'un cabaret en s'en prenant aux femmes. Candice la remercia et partit sans plus attendre, accompagnée par quelques servants et ses animaux préférés. Johan faisait également parti du voyage. Ce fut d'ailleurs le premier à être mis au courant. Le sacrifice de Lola ne serait pas vain, et elle avait l'intention de profiter de lui le plus possible, car elle finirait de toutes façons par subir le même sort. C'est avec une amertume profonde que se fit l'installation au manoir de la famille Adamson. Après la mort de Lola, Candice hérita de la chaîne de bijouteries dont la défunte jeune fille était l'originelle destinaitaire; en plus des fabriques chocolatières dont elle avait d'ores et déjà la propriété. Bien que Margaret et son mari continuent de l'aider dans l'administration de ces entreprises, Candice en demeure la gestionnaire principale.
PS : J'espère que tout est cohérent, j'attends vos commentaires ^^ J'avais prévu de m'inscrire d'ici Juillet, mais... J'étais trop impatiente ! Sebastian-san, vous m'aviez confié être prêt à accepter un démon supplémentaire, cela tient-il toujours ? Mon amie viens de terminer sa fiche et attend que je lui donne le feu vert ~
Invité Invité
Sujet: Re: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres ! Mar 22 Juin - 20:56
Bienvenue jolie demoiselle ! *s'incline*
Quelle splendide fiche, l'histoire est très recherchée, et c'est si agréable à lire ! Ça s'avale tout seul, vraiment c'est parfait !
J'espère avoir l'honneur de RP avec vous, et peut-être même avec vous et votre démon !
Sebastian Michaelis Admin
Date d'inscription : 27/01/2009 Nombre de messages : 2215 Localisation : Près de mon Maître...
Sujet: Re: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres ! Mar 22 Juin - 20:59
Bienvenue !^.^
Superbe fiche, je n'ai absolument rien à redire. Et donc oui, j'accepte un démon supplémentaire et puis si elle un aussi bon niveau que toi, ce sera même avec très grand plaisir!
Fiche validée!
Invité Invité
Sujet: Re: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres ! Mar 22 Juin - 21:36
Je vous remercie sincèrement ~
Je dois reconnaître y avoir passé du temps ! J'informe ce cher Johan de la situation et il devrait nous rejoindre incessament sous peu !
Sachez, très cher Arsène, que je suis la plupart de vos sujets avec beaucoup d'intérêt depuis que j'ai découvert le forum car j'apprécie votre style d'écriture. L'idée de poster avec vous me séduit énormément, j'espère également que vous accepterez de m'accorder un peu de votre temps !
Au plaisir ~
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Sujet: Re: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres !
La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres !
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Sujet: La Marquise De Brunel fait son arrivée à Londres ! 
Mar 22 Juin - 19:59
