Kuroshitsuji - Black Butler RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Ren Jinei † Ciel’s Cat.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Ren Jinei † Ciel’s Cat.  Empty
MessageSujet: Ren Jinei † Ciel’s Cat.    Ren Jinei † Ciel’s Cat.  Icon_minitimeDim 11 Juil - 15:25

¤~Généralités~¤


Nom : Un nom de famille... Pour en avoir un, il faudrait d'abord avoir une famille... Ai je une famille ? Un père ? Une mère ? Puis-je la considérer comme "ma Mère", cette ange ? Je ne connais pas son nom...

Prénom :Un prénom.. Chose essentielle qui donne une identité à chaque être vivant, à chaque petite chose sur terre... J'en ai deux : Ren Jinei. Deux prénoms choisis avec attention par "ma Mère".

Race (humain, démon, shinigami, ange) : Je suis mi homme mi chat. Comme Purupuru.

Age : (donner l’âge d’apparence et le véritable âge pour les démons, anges et shinigamis, si connu)mon âge... il faut avoir une date de naissance pour pouvoir savoir... La mienne je ne la connais pas. Je ne sais pas vraiment pour mon âge. Mais en apparence, pour les gens qui m'entourent, j'ai 17 ans.

Sexe : Masculin.

Rang (comte, marquis, duc, etc. ou simple civil): au service de Ciel sama.

Rôle/Fonction:Je suis les yeux et les oreilles de Ciel. Je suis également les yeux et les oreilles du manoir Phantomhive.

Nationalité : je dirais anglaise. "ma Mère" m'a créé à Londres... donc je suis anglais, malgré un nom japonais.

Sexualité ( Homo, bi ou hétéro) je n'aime que Ciel sama et Sebastian sama. Mais de manière générale je trouve les hommes et les femmes tout aussi séduisants donc je n'ai pas de préférence. Bi ? oui je crois que c'est le bon mot...


¤~Descriptions du personnage~¤

Description physique :

Apparence physique (son visage, son corps, etc…) :
Des cheveux noir comme les ailes d'un corbeau, ébouriffés et impossible à coiffer, une mèche tombant pile poil au dessus de mes deux yeux. Des pupilles d'un brun si foncé qu'elles semblent noires jetant un regard vif, lucide, perçant, ne manquant pas de remarquer les moindre petits mouvements, les moindres de vos petits défauts, les moindres petits battement de votre coeur. Il vous transperce et vous ronge jusqu'à la moelle. Un sourire malicieux et rusé, dessiné et gravé à jamais sur un visage d'albatre, blancheur contrastant sans doute trop fortement avec les cheveux, tel est dessiné mon visage sur le miroir. Mes lèvres cachent de petits crocs bien aiguisés, peu dangereux si vous ne cherchez pas querelle.
Un corps aussi souple que celui d'un danseur ou d'un contorsionniste, doté d'une agilité sans pareille. Mince, élancé, on pourrait presque croire que je suis fragile, si bien qu'on aurait peur de me toucher au risque de me briser. Or, contrairement aux apparences, mon corps est doté d'une force sans pareille.

Allure et goût vestimentaire : j'aime les choses simples et peu compliquées. Les vêtements assez amples me conviennent mieux que ces fracs que tous les gens haut placé dans la société portent à toutes heures. Il est bien évident que je fais tout de même un effort quand il s'agit de sortir en compagnie de Ciel sama. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me forcer à mettre un vêtement trop compliqué comme celui de Sebastian. Une veste noire, une chemise blanche, un pantalon noir, un ruban noir, des mocassins, voilà ce qui me suffit amplement. Sinon au manoir, je porte simplement une chemise blanche, un pantalon et pas de chaussures ! Je haïrai toute ma vie l'homme qui a eu la mauvaise idée farfelue de créer ces choses ignobles qui empêche les orteils de bouger librement.
J'ai une allure toujours élancée et gracieuse (normal je suis un chat.) et ma beauté naturelle (parce que je suis un chat)en attire plus d'un(e).

Particularités : que je sois assis sur un fauteuil ou sur un canapé ou ailleurs, je suis accroupi. Quand je me transforme en chat je suis noir avec des prunelles saphir.

Description psychologique :

Qualités : Beau, intelligent, rusé, scrutant de mes yeux sombres vos moindres gestes et vous écoutant attentivement, enregistrant dans ma petite boite crânienne tous vos dires. Les grandes qualités requises pour un chat parfait tel que moi. Ajoutez à cela une grande perspicacité, une grande agilité et rapidité. Je suis également un as dans l'art de la discrétion, et je ne suis pas tendre dès qu'on ose faire le moindre tord à mon maître. Vous me cherchez querelle, il en va de même. Je n'hésite pas du tout à sortir les griffes et à vous mordre jusqu'au sang. Impulsif ? très ! Et mon instinct a toujours raison. Un(e) amoureux(se) des chats aura droit à toute ma sympathie par contre. Attention donc ! il faut me caresser dans le sens du poil, sans toutefois tenter de me graisser la patte avec des fraises par exemple.

Défauts : je n'en ai pas. Je suis un chat tout de même ! Un chat n'a aucun défaut. Son pelage est toujours doux au toucher, ses prunelles toujours pures et pleines de malice, et sa démarche pleine de grâce. Que voulez vous de plus ? Et où pouvez vous trouver un simple petit défaut là dedans ? Toutes les petites filles et tous les Sebastian de la terre (il n'y en a qu'un de toute façon) vous diront que les chats c'est mignon et ceci et celà. D'autre part, ca ne rate jamais sa proie et c'est toujours futé et intelligent. Plus qu'un simple toutou obéissant. Nous avons tout de même une part de fierté : nous avons tout de même plus de liberté et nous ferons tout pour la consever. Egocentrique et narcissique ? Enormément.

Ce qu’il/elle aime : Moi même, Ciel Sama, Sebastian Sama. Mais surtout : les fraises et tout ce qui est sucré. Je ferai n'importe quoi pour des fraises ou pour avoir des gateaux, des candies... Cela doit être ma plus grande faiblesse. Mais je suis devenu très difficile sur ce point. Je ne voue de l'adoration que pour les fraises et les gateaux préparés par Sebastian Sama. Les autres sont trop banals et fades en gout. En plus la chantilly est toujours ratée. Les Fraises de Sebastian sama sont les meilleures et je ne mangerai que de celles là, de même pour les gateaux. Pour les candies je ne tolère que ceux qui proviennent de l'entreprise de mon maître mais j'en mange moins quand même que les fraises et les gateaux. J'aime aussi le lait, et tout ce que mange les chats.

Ce qu’il/elle n’aime pas : Les colliers en général, mais surtout les colliers avec grelots °°. Ma hantise ! Ca vous étouffe, vous empêche de respirer, et en plus ca vous casse les noreilles au moindre petit mouvement. Les chiens (vous savez ces affreuses bébêtes qui font du potin dès qu'un de leur semblables passe, qui ne savent pas se laver tous seuls, et qui ont peur de se perdre en ville ou de se faire écraser si bien que leurs maîtres doivent les promener...), la pâtée (comme pour les chaussures, je hais celui qui a eu l'idée de créer cette viande fade sans gout et grasse.), les anges (sauf "ma Mère"), les intrus qui osent mettre l'orteil sur la moindre parcelle de terre du manoir de mon maître sans son autorisation officielle, les êtres qui en veulent à mon maître, la foule (je hais le brouhaha des blablas. Parfois je n'ai pas d'autre choix que de suivre Ciel Sama dans une réception mais je m'arrange pour rester dans un coin à observer tout autour de moi sans bouger.)

Autres choses à signaler: je suis souvent flemmard. Et je déteste qu'on me dérange durant ma sieste. On ne prive pas un chat de sa pause dodo dans un canap'. Mais quand il s'agit de fraise... je ne peux lutter. Je suis en chat la nuit quand je dois surveiller le manoir, et quand je suis de sortie pour chercher des informations. Mais de manière générale je suis toujours de forme humaine. Je n'obéis qu'à Ciel Sama. Il est également impossible (sauf pour Ciel et Sebastian) de savoir à quoi je pense. Mes prunelles vous embrasent si bien que vous n'avez plus du tout la possibilité de me percer à jour.

¤~Histoire~¤


Mon passé… c’est dur de me demander ca… je ne sais trop par où commencer.. Bon prenons par le commencement. Je ne suis pas né d’un ventre d’une mère. Je n’ai donc ni de père, ni de mère de sang. Non. Je suis une création. Une « œuvre d’art » née de l’esprit d’une artiste. D’elle je ne me souvient que de son visage de porcelaine, de ses yeux dorés vous regardant d’un air doux, et de ses cheveux d’une couleur argentée un brin surnaturelle. Elle avait cette aura angélique qui vous adoucissait le cœur et allégeait votre esprit de tout troubles. Je ne me souviens pas de son nom, ni de son prénom. Pour faciliter les choses, je l’appellerai ma « Mère ». Mon sang, ma chair, mes cheveux, mes yeux, mes os ainsi que ma capacité à me transformer en animal je la dois à elle. Elle a tout créé de ses mains. Je ne me souviens pas trop du lieu où j’ai grandi. Je me souviens seulement du jour où j’ouvrit les yeux et qu’elle me donna mon nom, ce nom merveilleux qui me va si bien, Ren Jinei. Jinei… Ombre de quelqu’un… Sans doute ma destinée était-elle gravée dans ce prénom. En plus de ce nom j’étais n°XIII. Un nom moins gracieux que Ren, la fleur de lotus. Un père ? oui je me souviens bien avoir vu un homme une fois dans ma vie… Il avait les mêmes yeux que ma « Mère » et les mêmes cheveux fins argentés. Mais sachant que j’étais né d’une puissance que seule possédait ma « Mère » je puis dire que je n’ai jamais eu de père. Mais cela ne m’a pas du tout manqué au contraire.

J’étais le n°XIII mais jamais je n’ai rencontré les précédentes « œuvres » de ma « Mère ». J’étais seul avec elle. Ne sachant pas (ou plus) la date exacte de ma « naissance », l’âge que j’indiquerai sera toujours l’âge d’apparence. Mais reprenons. On habitait à Londres. Je ne sais plus vraiment où mais dans mes souvenirs il ya ce pont mythique : le London Bridge. Donc pas d’erreur possible. Manoir ou maison ? je ne sais plus vraiment. Je me souviens d’un jardin immense, d’une salle de séjour toujours inondée de soleil par les jours de beau temps, d’une petite chambre que je partageais, il me semble avec ma « Mère ». Métier de ma « Mère » ? pas la moindre idée. Une chose est sûre, elle m’interdisait toutes sorties en dehors de la maison. Il faut dire aussi qu’à l’époque je ne maîtrisais pas vraiment mes capacités de transformation. Ainsi j’étais toujours à moitié homme et à moitié chat. Mes deux oreilles noires étaient dressées là parmi mes cheveux couleur corbeau déjà impossible à coiffer et mes yeux saphir ainsi que ma queue de chat étaient les signes évident de mon aspect hybride que les gens normaux qualifieraient rapidement de monstre.

Au début, je ne me posais pas de questions sur l’extérieur. Mon territoire se réduisait à ce jardin mais il m’était amplement suffisant à surveiller. Je m’amusais comme un petit fou dans ce jardin, courant partout à quatre patte, me lovant sur la terrasse au soleil. Mais plus je grandissais, plus tout ce qui se cachait derrière le grand portail de fer m’intriguait. Je voulais étendre mon territoire, voir ce qu’il y avait au-delà de cette frontière imposée par ma « Mère ». Cependant, elle ne m’en laissa pas le temps. Soit elle avait lu dans mes pensées (ce qui pouvait être possible), soit elle devina ce que je voulais faire : passer la limite, en tout cas, elle me réduisit mon territoire à l'intérieur de la maison. Ne comprenant pas pourquoi, je tournais tout le temps dans la maison, m'arrêtant à chaque porte, chaque fenêtre pour demander à ce que l'on m'ouvre. Mais rien à faire, ma "Mère" refusait de me laisser sortir. Je fut alors touché d'une profonde nostalgie. En plus, le Monsieur qui était avec ma "Mère" m'interdisais tous les jeux possibles à l'intérieur de la maison.

Je devins difficile au niveau de la nourriture, regardant toujours d'un air malheureux et triste le jardin à travers la vitre du séjour pendant le repas. Je maigrissais à vu d'oeil. Et puis je devins surtout peu agréable. Cela du inquiété ma "Mère" qui, le jour de ce qui devait être mes 10 ans, m'expliqua pourquoi elle m'avait créé. Elle voulait avoir un enfant "spécial", pas comme les autres. Elle avait épousé ce riche monsieur d'une part parce qu'il l'intrigait et d'autre part parce qu'elle voulait s'assurer de ma protection totale. Elle avait tenté douze création, mais celles ci présentaient des défauts de conception, ce qui les avaient conduit malheureusement à leur perte. Cela ne fut pas sans lui percer le coeur. Elle avait travaillé dur pour m'avoir moi. Pour que moi je vive. La limite du portail constituait donc à me protéger de toute tentation humaine de me posséder. Je ne put me retenir de lui dire que je désirais vraiment voir ce monde extérieur et ces humains. Elle m'enseigna donc les arts de combats et de défense pour que je puisse me défendre. Cet entrainement dura jusqu'à mes 17 ans.

A 17 ans, mon territoire reprit sa taille normale, avec toujours ce portail au bout. Je maîtrisais parfaitement mes capacités de transformations et me présentais toujours en apparence humaine. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je devais rester encore prisonnier derrière cette limite de ferraille que je pouvais franchir d’un simple bond. Je restais donc des heures entières accroupi sur les marches des escaliers de la maison, fixant de mes yeux sombres ce tas de ferrailles qui constituait mon seul et unique obstacle. Moi le n°XIII, je commençais à sentir monter en moi mon narcissisme félin, mon égocentrisme déjà bien prononcé et surtout ma fierté et mon honneur d’être chat. Un chat n’avait pas à rester toute sa vie durant enfermé comme ces bêtes qui suivent d’un air bêta leur maitres. Le simple fait que cette fierté apparaisse d’elle-même, bouleversa ma « Mère ». Elle devint un peu plus sévère et autoritaire qu’auparavant, sans doute par peur de perdre définitivement son autorité sur mon être tout entier, et malgré tous les entrainements et l’assurance que je lui avais montré, elle avait peur de me voir sous l’emprise d’un humain. Seulement moi j’étais avide de liberté, de découvrir ce qu’elle me cachait tant derrière ce monticule de fer.

Et puis une nuit, je sentis une forte odeur démoniaque mêlée à une légère odeur sucrée derrière ce tas de fer. Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler un démon. La curiosité était trop grande. Je laissais un petit mot sur la table pour assurer ma "Mère" de mon retour et pour lui dire la raison d'un départ si brusque. Ma « Mère » devait être absente ce jour là, car elle n’apparut pas devant moi pour m’empêcher de sauter par-dessus cette barrière de fer qui depuis le début de mon enfance, me barrait la vue de ce qu’il y avait dans « l’autre monde ». Atterissant avec légèreté de l’autre côté, j’effrayais quelques demoiselles. Il faut dire que mon accoutrement avait de quoi en choqué plus d’un : un bermuda, pieds nus, un pull, une chemise, une casquette… l’attirail du parfait Oliver Twist en somme. Je pouvais lire sur les visages des demoiselles que je venais de croiser l’incrédulité de voir un enfant habillé ainsi sortir d’une propriété qui apparemment avait de quoi indiquer le rang élevé de ma « Mère ». Je ne prétais pas plus attention à elle qu’aux autres qui me regardaient soit d’un air dégouté, soit d’un air de pitié. C’était ça le monde du dehors ? Rien d’extraordinaire dites moi… Soudain, je sentis de nouveau cette odeur forte caractéristique de tout démons. J’avais pas encore retrouvé mon côté très tendre. Je me lançais donc sur la piste de ce démon. Je me glissait dans un coin reculé, pris mon apparence féline, et c’est avec rapidité et agilité que j’atteris alors devant un portail haut en fer noir. Encore un tas de ferraille qui me barrait la route. Derrière un magnifique jardin à la japonaise. L’odeur du démon était mêlée à une odeur doucement sucrée. Je n’y prêtais pas vraiment attention sur le moment. Je me glissais donc en silence sous le portail, et galopait vers ce qui sembla être l’arrière cuisine. L’odeur de sucré avait pris le dessus dans mon odorat. DES FRAISES ! Une odeur de FRAISES ! Je restais cependant assis sagement devant la porte de l’arrière cuisine, toujours sous mon apparence de chat. La porte s’ouvrit. L’odeur s’amplifia. SI j’avais été chez moi je me serais précipité à l’intérieur tout en reprenant mon apparence normale pour voler ces délicieux fruits sucrés, mais là je me retint.

Il fallait voir qui venait d’apparaitre devant moi ! Des yeux couleurs de thé me regardaient avec stupeur mais je pouvais lire au fond de ce regard qu’un amour immense à mon égard venait de naitre. Je me disais que c’était impossible, que c’était un démon. Je me souvenais de tout ce que j’avais pu lire sur les démons et les dangers qu’ils représentaient. Le temps que je pense à tout ça, monsieur le démon m’avait déjà pris dans ses bras, me calinant avec tendresse, amour et douceur. Je ne pus résister à l’envie de ronronner. Le plaisir était trop grand. Mon côté froid et distant disparut sur le moment. Puis, une mauvaise pensée vint alors. C’était un DEMON ! Je me faisais caresser, caliner, papouiller par un DEMON ! N’était ce pas sans risque ? paniqué et portée par un mouvement de crainte, je sautais en dehors des bras de cet homme. Mais la panique fut telle que je repris mon apparence humaine. Je sentais que s’en était fini pour moi. La question « Que faites vous ici ? » n’allait pas tarder à tonner à mes oreilles. Je n’eus pas tellement à attendre. Je racontais alors à cet homme le pourquoi du comment. Et enfin je ne put m’empêcher de faire apparaitre mes pupilles saphir, de prendre un air de chat battu et tout triste, pour demander l’autorisation d’avoir au moins trois petites fraises.

Je voyais le regard méfiant du démon. Je le sentais hésiter. J’insistait en renforçant mon regard de petit chat battu, abandonné et tout triste. Le démon soupira. Il gardait un brin de méfiance à mon égard mais céda tout de même à me donner ce que je lui demandais. Mes yeux (du moins mes prunelles félines) se mirent à briller d’une joie sans borne. J’allais avoir mes fraises ! Et quelles fraises !! Les plus savoureuses, les plus douces, les plus sucrées que j’aie jamais mangé auparavant !! Tandis que je savouerai ces tendres fruits, je sentais le démon qui m’observait, intrigué. Sans doute était-ce la première fois qu’il voyait un être tel que moi, et qui plus est un homme au caractère félin manger des fraises. L’idée même d’un chat mangeant des fraises devait avoir quand même une apparence bizarre et étrange. En plus de cette avide curiosité, je sentais le désir en lui d’observer mon comportement de plus près, ou même d’étudier mon comportement.

Je finissais mes fraises. Je remerciais le démon, reprenant alors mon apparence féline et sautant ainsi dans ses bras sans hésitation, ronronnant comme jamais et fermant les yeux de plaisir sous ses papouilles. Ah qu’il était gentil ce démon là ! Je n’arrivais plus à comprendre les raisons de ma mère de m’empêcher d’entrer dans ce monde là. Je profitais de mon après midi ainsi, sous ma forme féline, attendant toujours le retour de ce cher Sebastian Michaelis, ce grand fou des chats. Je lui apportais ainsi paix et repos, tandis qu’il s’affairait à toutes les tâches difficles de la maison. Et puis la nuit commença à tomber. J’en avais presque oublié que ma "Mère" devait m’attendre à la maison, morte d’inquiétude malgré le petit mot annonçant mon prompt retour. Reprenant alors ma forme humaine, je m’excusais auprès de Sebastian pour lui dire que ma « Mère » devait m’attendre et que je me devait de rentrer. De nouveau il parut intrigué. Pour lui, je devais avoir dit « Mère » au lieu de « Maitresse ». Mais je ne m’attardais pas plus longtemps, courant dans le jardin, sautant par dessu s le portail avec agilité. Je traversais ainsi la ville, sautant, courant, évitant les passants, afin d’arriver le plus rapidement possible à la maison. Le ciel se couvrit soudainement. La pluie se mit à tomber. Heureusement, je n’étais pas sous forme de chat. J’arrivais alors à la maison. Le portail était ouvert. Je me souvenais que j’étais passé par-dessus. Qui donc avait osé entrer dans la maison ?! Je me précipitais dans le jardin en criant après ma « Mère ». Cela aurait pu être un assassin et cette idée seule me terrifiait. J’entrais en fracas dans la maison. Quelle ne fut pas ma stupeur de voir, à travers l’obscurité due à l’orage, le salon vide, le séjour vide, la chambre vide. Dans cette dernière, les tiroirs, les armoires étaient grands ouverts et vides. La maison semblait sans vie, comme si aucune âme n’avait habité cette bâtisse. Pendant un moment , je retraçais mon retour dans ma tête ainsi que mon aller, de la maison jusqu'au manoir et inversement. Non je ne m’étais pas trompé de chemin. Ma « Mère » était partie. Sans me dire au revoir, sans peut-être m’avoir laissé un mot. Je descendis l’escalier qui menait au séjour. Je me sentais aussi vide que le bâtiment. Sur la table, un papier. Le petit mot que j’avais laissé avant de partir. La porte fenêtre avait été laissée ouverte. Un courant d’air passa, soulevant ce petit bout de papier, que je regardais tomber avec légèreté à mes pieds. Mon cœur était serré. Je ne me sentais plus chez moi. Pire, je n’avais plus aucune raison de continuer à vivre là, maintenant que tout était vide et sans vie. Je quittais donc les lieux, le regard perdu dans mes pensées. La pluie me trampait jusqu’aux os, mais je m’en moquais. Un coup de vent vint enlever ma casquette que j’avais mise. Je ne prit pas la peine d’aller la chercher. La pluie dissimula les quelques larmes qui se déversèrent sur mes joues. J’avais l’air vraiment d’un enfant perdu. Mon instinct m’avait fait reprendre la route qui m’avait menée chez Sebastian. L’orage s’était calmé, mais la pluie tombait encore. Moins fort certes mais suffisamment pour que mes vêtements me collent à la peau. Mes pieds étaient devenus tout sales. Je ne pouvais pas me permettre d’entrer ainsi dans le manoir des Phantomhive mais la détresse me fit perdre tout ce qui s’attachait à la bienséance.

Sebastian me retrouva ainsi, debout, sous la pluie, le regard vide, trempé, devant la porte de l’arrière cuisine. Il me demanda de nouveau ce que je faisais là, surtout sous la pluie et dans un tel état. En effet, n’étais-je pas censé être chez moi ? D’une voix morne et vide je lui répondit :

« Je n’ai plus de chez moi. Ma « Mère » est partie. Je n’ai pas pu lui dire au revoir. Elle a abandonné la maison. Tout est vide là bas, sans vie. Mais c’est de ma faute. Je n’aurais pas du quitter la maison. Elle a du être en colère contre moi, malgré mon petit mot. Je lui ai désobéi. Voilà ma punition… »

Je ne tenais plus sur mes jambes. Je me sentais fatigué. Trop d’émotions étaient paru en moi. Je demandais la possibilité d’entrer. J’avais froid. Sebastian toujours un peu méfiant à mon égard, me permis tout de même de me mettre au chaud dans l'arrière cuisine. On me sécha. On me proposa même d’autres vêtements. Pendant tout ce temps, ma tête gambergeait. Je devais trouver un nouveau toit. Vivre dans la rue ne me correspondait pas du tout, et me répugnait d’avance. Ici, Sebastian était gentil, ca sentais toujours bon, le jardin était vaste, et je m’y sentais bien. Alors pourquoi pas y rester ? Je demandais à Sebastian s’il était possible que je reste ici pour travailler. J'étais sûr que je pouvais être utile, que mes capacités de félin seraient d’une grande utilité pour le Comte Phantomhive. Il n'y voyait pas d'inconvénient. Je demandais tout de même à voir Ciel Phantomhive. On essaya alors de me donner une apparence correcte. Mais mes maudits cheveux ne voulaient pas en entendre parler comme à leur habitude, et moi je ne refusais catégoriquement les chaussures. Sebastian me mena alors à Ciel, malgré une tenue simpliste (chemise blanche, pantalon noir). J’appréhendais ce moment suprême, mon cœur battant la chamade tandis que l’on entrait dans le bureau du Comte.

Ciel Phantomhive ne s'attendait pas à recevoir quelqu'un de la sorte. D'habitude c'est Sebastian qui engage le personnel et qui décide qui reste et qui est digne de faire partie du monde Phantomhive. Il devait se demander si cette attitude ne cachait pas quelque chose. Il demanda alors à son majordome, qui était cette personne et pourquoi il l'avait ammené là. Sebastian fut assez évasif dans sa réponse, voulant garder le meilleur pour la fin, à savoir que j'étais mi homme mi chat. Aussi Sebastian donna une description fine de ma personne sans entrer dans les détails de mes capacités "félines". Ciel semblait bien occupé pour s'intéresser à la chose et se contenta de répondre à son majordome que s'il jugeait que je leur serait utile il n'y avait pas de problème, du moment que je n'étais pas comme les trois autres domestiques de la maison. J'étais impressionné par la prestance de ce gamin de 12 ans. J'étais de 5 ans son ainé, mais il avait une aura et une allure qui le rendait bien supérieur. Je le remerciais en faisant une courbette. Ciel fut froid. Pas vraiment glacial, mais déjà cette froideur me donna un frisson dans le dos. Il dit simplement à Sebastian que ce sera lui qui s'occupera de moi. Je sentais que cela réjouissait le majordome.

On quitta le bureau du directeur. Du moins on allait le quitter, si je n'avais pas eu ce mouvement de folie à savoir me changer en chat et aller faire frotti frotti contre le jeune Comte. Ma plus grosse bêtise du siècle. Ciel s'écria alors :

"Qu'est ce que...SEBASTIAN !"

Je lu sur le visage du Démon que ce que je venais de faire ne lui plaisait pas. Je quittais rapidement le comte, me fit tout petit, encore plus alors que je reprenais ma forme normale. Sebastian raconta alors ce qu'il s'était passé dans la journée un peu plus tot. Ciel se contenta alors de dire :

"Tseuh... Encore Un animal démoniaque..."

Et avec une froideur extrême, il ajouta :

"On ne le garde pas."

Ce qui me choqua le plus n'était pas le fait qu'on ne me gardait pas finalement, mais le prétexte (faux d'ailleur) : Animal démoniaque. Je me senti blessé dans ma fierté féline et dans ce que j'étais vraiment. Qu'est ce qu'il en savait ? Il ne me connaissait pas, tout comme je ne le connaissais pas !

"Démoniaque...." Ce mot résonnait à mes oreilles en écho horriblement agaçant et énervant. Sebastian sentais que ca allait mal tourner. Je me contentais de répondre d'une voix tout aussi froide, plongeant mes pupilles Saphir dans ceux du comte, lui adressant un regard perçant et froid comme de la glace.

"Je ne suis point démoniaque. Je n'ai rien d'un démon. Je suis un simple hybride, créé par ma "Mère". Je l'appelle ainsi, même si nous n'avons aucun lien de sang. Car je ne suis pas né de son ventre."

J'avais osé lui tenir tête. Il ne se laissa pas démonter. Sebastian prit le relais, rappelant à son maître qu'il ne pouvait plus revenir sur sa décision, car cela ne correspond pas à son rang. Ciel lui reprocha de l'avoir fait exprès. Il était temps de quitter le bureau. Cependant avant que l'on ne quitte le bureau, je pris le soin d'expliquer au comte, que c'était seulement moi qui avait pris la décision et que c'était moi qui avait demandé à Sebastian de me mener à lui. Et, juste avant de passer la porte :

"Peu m'importe comment vous me considérez... Que vous le vouliez ou non... Je m'engage à n'être que vos yeux et vos oreilles..."

Je quittais alors les lieux avec Sebastian. Plus tard je du montrer à Ciel que j'étais capable de me battre et d'assurer ma survie seul. C'est ainsi que commença ma vie au manoir. Ma relation avec Ciel Sama alla selon moi en s'arrangeant. Celle avec Sebastian Sama impliquait une condition : je devais me présenter à lui sous forme de chat. Et malgré l'hypothèse d'un éventuel retour de ma mère, je ne pense pas quitter ce lieu. Aujourd'hui, j'aide Ciel Sama en récoltant toutes les informations nécessaires, vues et entendues, concernant la série de meurtres qui remit Londres, à peine sorti de la période de Jack l'Eventreur, dans le chaos....

Protected by Copyscape Web Plagiarism Check


Dernière édition par Ren Jinei le Jeu 15 Juil - 17:03, édité 21 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Ren Jinei † Ciel’s Cat.  Empty
MessageSujet: Re: Ren Jinei † Ciel’s Cat.    Ren Jinei † Ciel’s Cat.  Icon_minitimeMar 22 Fév - 22:05

TWO YEARS LATER...

I sense there's something in the wind
That feels like tragedy's at hand
And though I'd like to stand by him
Can't shake this feeling that I have




Jardin du manoir Phantomhive. Un petit vent frais de printemps apporta de la fraicheur, tout en transportant avec lui le parfum des divers fleurs. Une ambiance qui se voulait apaisante et justement propice à être d'humeur joyeuse, mais pas pour Ren. Il avait bien grandit depuis. Il avait même beaucoup changé. Ses cheveux, qu'il avait coupés, avaient enfin fini par devenir dociles au coiffage. Et puis Ren ne rechignait plus pour porter chaussure et chaussettes, et surtout pour être bien habillé. Aussi était il dans une tenue digne d'un serviteur du manoir Phantomhive. Il était toujours assis là sur le muret à l'entrée du manoir empêchant les intrus d'entrer, de la manière la plus tyrannique possible. Pire qu'autrefois ! Il n'hésitait pas à les chasser à grand coup de pieds dans le popotin. Et puis, autre nouveauté, il avait toujours avec lui cette minette qui venait voir régulièrement Sebastian. Il avait finit par bien s'entendre avec elle. Et même s'ils ne se disaient pas grand chose, ils étaient souvent assis là tout les deux sur le muret pendant les heures de service de Ren.
Ce qui avait profondément changé chez lui, était le fait qu'il était devenu moins souriant, plus mature, plus renfermé aussi sur lui même, refusant qu'on le dérange pour un rien. Il ne disait plus grand chose et c'est uniquement lorsqu'il était avec ses maîtres qu'il ne semblait ne pas avoir changé de caractère. En fait, il s'était forgé une carapace, prenant tout être humain comme danger potentiel. Il ne faisait plus confiance à personne sauf à l'entourage le plus proche de Ciel. Et encore ! Parfois il avait de gros doute.

Ce qui avait été la cause majeur du mutisme profond dans lequel il était et surtout le fait qu'il soit devenu banquise était le meurtre d'Haziel, l'être qui lui était le plus cher au monde. Il savait très bien qui avait été le meurtrier. Il savait beaucoup de chose à ce sujet là, et dans son regard parfois, lorsqu'il pensait à l'ange, dont le corps, en attente de transfert dans un lieu plus sûr, était dans une chambre du manoir, on pouvait lire une profonde envie de vengeance. Cependant, parfois il se demandait qu'elle pouvait être l'utilité d'une vengeance telle que celle là. Et puis, ce désir disparaissait quand il sentait la chaleur de la présence d'une partie de l'âme de son ange en lui. Cela l'apaisait. Il savait ainsi qu'Haziel n'était pas réellement mort.

Plus les jours passaient, plus le personnel du manoir s'était habitué à ce nouveau Ren, moins joueur qu'avant, moins chahuteur et beaucoup plus sérieux dans son travail. Et alors que tout semblait vouloir poser des jours plus heureux que des semaines troublées par un Jack ou une Ombre, le hasard ou une force mauvaise quelconque avait répendu dans la ville un virus qui pour le moment semblait bien incurable. Cela suffisait amplement pour mettre la populace londonnienne dans un état de frayeur surprenant. Cette maladie intriguait beaucoup Ren. Il prenait ses précautions. Surtout que n'importe qui pouvait l'attraper. Et lui, ne voulait d'une part ne pas l'attraper pour lui même, ne voulant pas mourir si vite, et d'autre part, pour Haziel. Il n'avait aucune envie de mourir avant d'avoir pu trouver le meurtrier et surtout pas avant d'avoir pu le juger comme il se devait. Parfois, il lui prenait des envies de prier pour que celui qui avait attenté à la vie de son Haz' soit touché par la maladie.

Avec Sebastian, il s'engagea auprès de Ciel d'élucider le mystère de cette maladie, et d'au moins réussir à trouver une solution possible en vue de la conception d'un antidote. Pour ça, il fallait convaincre un certain fossoyeur de les aider, mais cela ne pris pas énormément de temps, celui ci s'étant déjà mis au travail à ce sujet.
Revenir en haut Aller en bas
 
Ren Jinei † Ciel’s Cat.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Jinei Ren
» Pause de Ciel.
» À la recherche d'un ange [Pv Ciel, Ren, Raphy...]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Kuroshitsuji - Black Butler RPG :: Corbeille-
Sauter vers: