Une belle rencontre sous un soleil radieux

Ah, quelle belle journée ! Le soleil illuminait la ville, les rayons rencontraient les fenêtres des maisons et rebondissaient jusqu’aux pavés chauds des ruelles. Les rues étaient bien remplies, après tout, qui ne sortirait pas avec un temps pareil ? Personne, et surtout pas la jeune fille qui est assise, là, sur ce banc. Elle se trouvait dans un parc, réputé pour être fleuri et immense. Le Highgate Park, n’était pas très apprécié par beaucoup de personnes, certaine le trouve malsain à cause de sa proximité avec le cimetière. Cependant, la jeune fille l’apprécie beaucoup. Le parc aux oiseaux qui se trouve dans ce parc est son préféré et elle aime regarder leurs belles plumes.

Elle était seule, mais elle avait l’air heureuse, elle rigolait joyeusement en voyant les oiseaux piailler. La jeune fille portait une ombrelle tout à fait ravissante, faite de dentelle rose et ornée de nœuds blancs. Sa robe était assortie avec et son petit chapeau également. On pourrait la prendre pour un oiseau avec la façon qu’elle a de marcher. La jeune fille se dirigea vers une cage et chercha les oiseaux qui y étaient abrités, mais à sa grande surprise, il était vide. Un employé du parc l’interpella alors :

« Tiens ! Mademoiselle Elizabeth ! Je suis content de vous revoir ici, ce parc vous plaît donc autant ? Vous venez ici presque toutes les semaines ! »

La jeune fille rigolait, et répondit avec enthousiasme :

« Oh oui ! J’adore voir ces oiseaux ! Ils sont tous très jolis ! Mais… Cette cage est vide ? »

Elle montra du doigt la cage, et l’employé du parc lui répondit se manière gênée, en se grattant la tête :

« Hé bien… En réalité, on ignore où est l’oiseau. Quand on pose les graines dans sa cage, elles sont mangées, mais personnes ne voient plus l’oiseau depuis un moment… Même pas moi. On a peur qu’il soit malade.»

Elizabeth se tourna vers la cage et du bout du doigt, elle fit passer un petit bout de pain à travers les barreaux. Pendant quelques minutes, rien ne se passa, mais la jeune fille sue rester patiente, ce qui porta ses fruits. En effet, une petite tête surgît de derrière le nichoir et s’approcha doucement. Il se méfiait et restait parfois immobile. Mais la jeune marquise ne bougea pas et se contenta de sourire. L’oiseau se rapprocha de plus en plus de la Lady et d’un coup, il s’envola et prit le petit bout de pain des doigts de la jeune fille. Toute contente, celle-ci sautilla sur place et se dirigea vers d’autres oiseaux. L’employé, lui était totalement abasourdi devant la prouesse de la marquise.

Fatiguée d’avoir couru dans tous les sens, Lizzy décida de s’asseoir un peu. Elle posa son ombrelle à côté d’elle et observa de partout. Le paysage était très beau, on entendait les oiseaux au loin. C’est alors que le regard de la jeune demoiselle s’arrêtât net sur une personne. C’était une femme d’une vingtaine d’année, plutôt grande. Les cheveux d’un noir de geai et la peau aussi claire que de l’eau de roche. Qu’elle était belle… Lizzy la trouva très jolie, non seulement pour son visage mais aussi pour ses habits d’un très beau bleu ciel.

La marquise poussa un « Kyah〜♥ » et se dirigea vers la jeune femme. Elle rouvrit son parasol et marcha joyeusement vers la dame aux cheveux noirs. Une fois à ses côtés, la jeune fille s’exclama :

« Bonjour madame ! Vous venez pour les oiseaux ? Ils sont si jolis !! Vous êtes très belle ! J’adore vos habits, et vos cheveux ! hihi 〜♥ »

La jeune femme paraissait abasourdie par cette venue surprenante de la marquise. D’ailleurs, Elizabeth était entrain d’observer les bijoux qui ornaient les mains de la jeune femme. Contrairement à ce que l’on a tendance à penser, Lizzy s’y connaît plutôt bien en matière de bijoux et d’habits elle s’écria alors :

« Ça alors ! Vous êtes d’origine russe ? Je le remarque avec vos bijoux et vos habits ! Ils font de très belles choses là-bas ! J’aimerais bien y aller un jours ! »

Le parc baignait dans le soleil. Les rayons dorés éclaircissaient les dalles du chemin qui traversait l’herbe. Et là, près d’un petit lac, se trouvaient de belles demoiselles qui discutaient joyeusement…

(hrp : J’espère que ce début te convient ^^)