manoir phantomhive me voilà!

Depuis que je suis arrivée à Londres, je ne suis tombée que sur de échecs pour mon enquête. Personne, sur ceux que j’avais interrogés ne connaissaient mon frère. Pourtant, j’étais persuadé au plus profond de mon âme qu’il était ici et encore en vie.
Pour le retrouver le plus facilement possible, j’étais habillée en garçon des rues. J’avais rabattus mes cheveux sous une casquette pour éviter « l’incident » de l’autre jour. Quand je parle d’incident, je veux dire que si on me revois habiller en fille et qu’on essayais de me sauté dessus à nouveau, mes envies de meurtres seraient assouvies sur cette tierce personne. Et je n’avais surtout pas envie de retombée nez à nez avec une shinigami.
Bref, passons ce détail peu important, je faisais maintenant plus masculin. Pendant plusieurs jours, j’ai erré dans les rues de cette ville que je ne connaissais pas. À force de trainer, on s’aperçoit que l’on voyait plusieurs fois les mêmes personnes.
Mon regard s’était arrêté sur un jeune noble, à son allure, il ne devait pas dépasser les treize ans d’âge. Il me paraissait assez arrogant et sur de lui. Il était accompagné d’un majordome habiller tout de noir. Son regard était assez bizarre, je ne l’oublierai jamais.
En les voyant, une idée germa dans ma tête, et si je les suivais? Pourquoi pas, après tout, je pourrais essayer de me faire embauchée dans leur demeure et continuer mon enquête à côté.
Après neuf jours de filatures dans les rues et de vu sur ce noble, je décidais d les suivre de loin et en cachette. Nous sortions du centre-ville pour aller plus en banlieue. J’attendais un peu pour m’approcher de la demeure.
Une heure après, j’arrivais devant les grilles, je rentrais dans la cour et me dirigeais vers le manoir. Soudain, j’entendis du bruit et un grognement de chien. Je le vis, pour ne pas le voir, il fallait vraiment être myope. Le chien était gigantesque, gris avec les yeux rouges. Un chien des enfers…
Il courut vers moi, je le regardais dans les yeux et il s’arrêta nette. Il se coucha et baissa la tête, avec ce vacarme, quelqu’un allait surement venir.